Pour les tribus de la Côte Est de Nouvelle-Calédonie, les activités culturelles, comme le festival Anûû Rû Äboro, qui se déroule chaque année, engendrent des retombées économiques importantes pour les habitants et les associations locales.
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Pour les petites communes de la Côte Est, la culture peut se révéler un véritable facteur de retombées économiques non négligeables. Le festival Anûû Rû Äboro représente ainsi un événement très important pour la commune de Poindimié, dont l'office culturel municipal prépare les repas de midi.
"En une semaine, on prépare un million", explique Pwia Poindipoinda, la président d' l'office culturel. "C'est redistribué aux associations".
"C'est rentable, cela fait toujours une rentrée d'argent", commente Noina Poadéi, une habitante, recrutée pour préparer les plats du dimanche.
Les rentrées d'argent permettent aux associations de mettre en place des chantiers. A la tribu de Bayes où se déroulent les projections en soirée, c'est l'association Napo Néguè qui prépare les repas pour les festivaliers.
Ces événements sont nécessaires pour subvenir aux besoins des populations des tribus, explique ainsi le trésorier de l'association, Jean-Baptiste Némia. "On a agrandi les annexes de la maison commune", poursuit-il. "On a un grand projet, c'est l'achat d'une chambre froide".
Dans la vallée d'Amoa, c'est l'association des parents d'élèves de la petite école de poutyala, qui préparer les repas des festivaliers à Wgapa. Mais le festival n'est pas le seul événement qui génère des retombées pour la tribu.
"Il y a toute une préparation à faire, avant et pendant", explique Justine Gope, membre de l'association. "Il y a tout le temps des activités qu'on doit assurer, surtout au niveau des projets de l'école".
Ecoutez les propos de Justine Gope au micro de Marguerite Poigoune pour NC1ère La Radio :
Le festival permet également de développer l'activité touristique. Les structures hôtelières et les accueils en tribu sont surbookés durant la période de l'événement, comme ce gîte situé à la tribu de Napoémien.
"Ce sont des particuliers qui reviennent à chaque fois", explique Marthe Bussy, la gérante du gîte, dont les clients ont déjà réservé pour la dixième édition du festival Anûû Rû Äboro, l'année prochaine.
"En une semaine, on prépare un million", explique Pwia Poindipoinda, la président d' l'office culturel. "C'est redistribué aux associations".
"C'est rentable, cela fait toujours une rentrée d'argent", commente Noina Poadéi, une habitante, recrutée pour préparer les plats du dimanche.
Les rentrées d'argent permettent aux associations de mettre en place des chantiers. A la tribu de Bayes où se déroulent les projections en soirée, c'est l'association Napo Néguè qui prépare les repas pour les festivaliers.
Ces événements sont nécessaires pour subvenir aux besoins des populations des tribus, explique ainsi le trésorier de l'association, Jean-Baptiste Némia. "On a agrandi les annexes de la maison commune", poursuit-il. "On a un grand projet, c'est l'achat d'une chambre froide".
Dans la vallée d'Amoa, c'est l'association des parents d'élèves de la petite école de poutyala, qui préparer les repas des festivaliers à Wgapa. Mais le festival n'est pas le seul événement qui génère des retombées pour la tribu.
"Il y a toute une préparation à faire, avant et pendant", explique Justine Gope, membre de l'association. "Il y a tout le temps des activités qu'on doit assurer, surtout au niveau des projets de l'école".
Ecoutez les propos de Justine Gope au micro de Marguerite Poigoune pour NC1ère La Radio :
ITW Festival 22/10/15
Le festival permet également de développer l'activité touristique. Les structures hôtelières et les accueils en tribu sont surbookés durant la période de l'événement, comme ce gîte situé à la tribu de Napoémien.
"Ce sont des particuliers qui reviennent à chaque fois", explique Marthe Bussy, la gérante du gîte, dont les clients ont déjà réservé pour la dixième édition du festival Anûû Rû Äboro, l'année prochaine.