Un détachement de militaires du Rimap-NC de Plum a apporté son soutien la semaine passée à la population de Touho pour nettoyer le grand cimetière de la tribu de Poyes. Un moment riche en rencontres et en partages.
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Durant une semaine, trente-trois militaires du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – RIMAP-NC, ont partagé le quotidien des habitants de la tribu de Poyes, à Touho. Parmi les nombreux chantiers : le nettoyage du grand cimetière de la tribu. Dès lundi, les militaires se sont donc munis de tronçonneuses et de sabres d’abattis pour rendre ce lieu propre. Le site, où repose les anciens de Poyes, n’avait pas connu telle attention depuis une trentaine d’années.
La joie des habitants se lit sur leurs visages. Les arbres à peine coupés, les mauvaises herbes arrachées, que déjà les jeunes circulaient dans le cimetière. Certains ont même découvert des tombes, essayant de déchiffrer les écritures inscrites sur celles-ci, effacées par le temps, et peut-être, de reconnaître des noms familiers. Parmi ces jeunes : Lenka Kaéhène :
La plupart de ces tombes avaient disparu sous les hautes herbes et les fougères arborescentes. Le lieu revit désormais et les habitants de Poyes pourront venir fleurir l'ensemble des tombes.
A l’origine de ce chantier, les coutumiers de la tribu de Poyes. C’est eux qui ont proposé ces travaux au détachement du RIMAP-NC. Proposition acceptée. Les militaires ont réalisé le plus gros du travail. Les habitants s’attelleront ensuite aux finitions et continueront d’entretenir leur cimetière, explique Auguste Pawap, le vice-président du Conseil des clans de la tribu de Poyes : « Ca fait plaisir parce que maintenant c’est propre. Et nous les gens de la tribu, on continuera le travail. »
Cette semaine de nettoyage était aussi placée sous le signe du partage. Une entraide entre militaires et habitants qui permet surtout de tisser des liens. C’est d’ailleurs l’un des objectifs recherchés par le Régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Nouvelle-Calédonie. Les temps de travail et de repos sont organisés de façon à ce que ces échanges soient fructueux, explique le lieutenant Romain Rozier, chef du détachement :
Arrivé lundi, le détachement du RIMAP de Plum, a séjourné pendant une semaine au sein de la tribu, pendant cinq jours. Les mamans et les femmes de la tribu ont, elles aussi, réalisé un travail important en préparant les repas quotidiens.
Des habitants heureux et reconnaissants
La joie des habitants se lit sur leurs visages. Les arbres à peine coupés, les mauvaises herbes arrachées, que déjà les jeunes circulaient dans le cimetière. Certains ont même découvert des tombes, essayant de déchiffrer les écritures inscrites sur celles-ci, effacées par le temps, et peut-être, de reconnaître des noms familiers. Parmi ces jeunes : Lenka Kaéhène :
« Ici c’était la brousse, mais maintenant c’est beau ! »
La plupart de ces tombes avaient disparu sous les hautes herbes et les fougères arborescentes. Le lieu revit désormais et les habitants de Poyes pourront venir fleurir l'ensemble des tombes.
Un projet initié par les coutumiers
A l’origine de ce chantier, les coutumiers de la tribu de Poyes. C’est eux qui ont proposé ces travaux au détachement du RIMAP-NC. Proposition acceptée. Les militaires ont réalisé le plus gros du travail. Les habitants s’attelleront ensuite aux finitions et continueront d’entretenir leur cimetière, explique Auguste Pawap, le vice-président du Conseil des clans de la tribu de Poyes : « Ca fait plaisir parce que maintenant c’est propre. Et nous les gens de la tribu, on continuera le travail. »
Réactions des habitants
Créer des liens
Cette semaine de nettoyage était aussi placée sous le signe du partage. Une entraide entre militaires et habitants qui permet surtout de tisser des liens. C’est d’ailleurs l’un des objectifs recherchés par le Régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Nouvelle-Calédonie. Les temps de travail et de repos sont organisés de façon à ce que ces échanges soient fructueux, explique le lieutenant Romain Rozier, chef du détachement :
« On profite des moments en matinée, où il ne fait pas trop chaud pour donner un coup de main à la tribu selon leurs besoins. Et l’après-midi, on se consacre à la découverte de la culture Kanak. »
Arrivé lundi, le détachement du RIMAP de Plum, a séjourné pendant une semaine au sein de la tribu, pendant cinq jours. Les mamans et les femmes de la tribu ont, elles aussi, réalisé un travail important en préparant les repas quotidiens.