A Touho, le problème du transport scolaire pour les élèves du secondaire des vallées est en passe d’être réglé. Une rencontre s’est enfin tenue entre les protestataires et le maire, ce lundi matin, après une troisième mobilisation à la mairie.
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Les parents des tribus de Poyes, Téganpaïk et Tiouandé, soutenus par les coutumiers s’étaient plaints depuis la rentrée de la suppression des circuits des ramassages scolaires vers les vallées, à partir de cette année.
« Il y a une position qui a été prise, qui nous satisfait. A savoir que cette semaine, on va revoir pour remettre en place le circuit des transports des enfants dans les vallées » explique Sylvain Néa, porte parole des protestataires. « L’argument du maire, c’est de dire qu’il tient compte du budget, il y a des problèmes de règles, des lois, etc. Mais nous on lui a rappelé qu’il faut aussi tenir compte des réalités du terrain. La plupart des gens sont dans le besoin. »
Alphone Poinine revoit sa copie mais rappelle qu’il y aura des contreparties : « je travaille sur ce dispositif avant le 8. Il faut que je prépare le budget. Il faut faire une étude des circuits. S’il y a des marchés à créer, il faut créer des marchés. Mais il faut bien dire que çà ne sera pas gratuit, il faut que les parents participent. »
Les trois tribus de Poyes, Téganpaik et Tiouandé se retrouvent le 4 avril à la tribu de Poyes, afin de mettre en place une association qui prendra le relais du dossier transport, et être l’interlocuteur du maire. Une autre rencontre avec Alphonse Poinine est prévue le 8 avril.
Ecoutez les explications d’Alphonse Poinine, au micro de Marguerite Poigoune :
Un besoin pour les parents, et les enfants
La mobilisation de ce lundi n’aura duré que près de deux heures. La rencontre a abouti dans le sens de ce que voulaient les parents. Remettre le transport vers les vallées pour les lycéens et les collégiens.« Il y a une position qui a été prise, qui nous satisfait. A savoir que cette semaine, on va revoir pour remettre en place le circuit des transports des enfants dans les vallées » explique Sylvain Néa, porte parole des protestataires. « L’argument du maire, c’est de dire qu’il tient compte du budget, il y a des problèmes de règles, des lois, etc. Mais nous on lui a rappelé qu’il faut aussi tenir compte des réalités du terrain. La plupart des gens sont dans le besoin. »
Coûteux pour la commune
Depuis, février dernier, les élèves doivent marcher jusqu’à la route territoriale ou provinciale pour attendre leur bus. Si le maire a pris cette décision, c’est parce que ça devenait trop coûteux pour la collectivité : le budget pour les transports scolaires est passé de 32 à 50 millions en trois ans, selon le maire.Alphone Poinine revoit sa copie mais rappelle qu’il y aura des contreparties : « je travaille sur ce dispositif avant le 8. Il faut que je prépare le budget. Il faut faire une étude des circuits. S’il y a des marchés à créer, il faut créer des marchés. Mais il faut bien dire que çà ne sera pas gratuit, il faut que les parents participent. »
Les parents devront payer
L’an dernier, le transport scolaire coûtait aux parents 3000 frs contre 5000 francs CFP cette année, par trimestre et par élève pour les secondaires, et 1500 pour les primaires, contre 4000 francs cette année.Les trois tribus de Poyes, Téganpaik et Tiouandé se retrouvent le 4 avril à la tribu de Poyes, afin de mettre en place une association qui prendra le relais du dossier transport, et être l’interlocuteur du maire. Une autre rencontre avec Alphonse Poinine est prévue le 8 avril.
Ecoutez les explications d’Alphonse Poinine, au micro de Marguerite Poigoune :