Un gîte de Voh mise sur une ferme pédagogique

Depuis le début de l’été, les familles profitent des vacances pour découvrir la Calédonie profonde. Dans le Nord, une dizaine de gîtes ont été recensés. Comme le gîte du Koniambo qui ne désemplit pas depuis trois ans, à Voh. Sa petite ferme pédagogique représente un atout en plus.
«Là, on a Nico, le petit bouc. A côté, c’est Andrew, le cerf que nous avons recueilli depuis son plus jeune âge.» Andrew le bouc, Nico le cerf, Maurice le mouton: à la ferme du gîte du Koniambo, chaque animal a son petit nom. 
 
 

A chacun son repas

Très tôt le matin, puis au coucher du soleil, Cyrielle Bertholom leur apporte leur lot de caresses et les nourrit. Dans le carré à volaille, les pintades, les canards et les poules se précipitent à l’appel de la gamelle. «Dans cette touque, je récupère des graines spécialement pour les canards, souligne la gérante du gîte. Il y a également le maïs pour les poules. Ici, chacun a sa nourriture particulière.»
 
 

Apprécié par les écoles

Des animaux de la ferme dans un gîte, ce n’est pas courant. Mais le concept plaît à ses visiteurs. Les écoles du coin se précipitent même pour découvrir l’ensemble des animaux. Et à chaque fois, le succès est garanti. D’où l’idée de la transformer en ferme pédagogique.
 

Panneaux pédagogiques

«Pour cette année, nous sommes en train de finaliser des panneaux pédagogiques, confie Cyrielle Bertholom. On a aussi commencé à faire les visites d’école. Il s’agit d’apprendre aux enfants à connaître les animaux de la ferme, à savoir d’où ils viennent, ce qu’ils mangent, comment ils font pour avoir des petits, etc.», renchérit-elle.
 
Cyrielle Bertholom, gérante du gîte.

De Nouméa à Voh

Installé au pied du massif, le gîte Koniambo a été créé il y a trois ans. Un projet fou et ambitieux de la petite famille Bertholom, qui a décidé de quitter Nouméa pour rejoindre Voh. Cyrielle, native de la région, n’a pas hésité à effectuer ce changement de cap.
 

Sans regret

«On adorait venir en vacances. Après, ça été un peu irréfléchi, raconte-t-elle. On s’est dit: "Allez, on change de vie et on y va pour essayer." Aujourd’hui, avec le temps, pour rien au monde, on ne changerait notre projet et on est bien heureux de vivre en province Nord.» Dans un lieu paisible et confortable où la nature est entoure les bungalows. Et un partenariat avec l’association Taven ani nyima permet aux visiteurs de s’adonner à une multitude d’activités sur la commune.