Aide à la numérisation, aux commerces cambriolés ou à l'installation des dentistes : ces décisions prises en assemblée provinciale Sud

Une séance d’une heure, riche en décisions. Dans l’hémicycle de la province Sud, les élus ont pérennisé ce jeudi une aide financière pour les petites entreprises qui peinent à prendre le virage du numérique. Elle couvre jusqu'à la moitié des dépenses, comme l'achat de matériel informatique ou la formation aux outils numériques, jusqu'à 250 000 francs.

Un dispositif rendu permanent

Le dispositif, testé en septembre 2021, était applicable jusqu'à la fin de cette année. En décembre dernier, après une première évaluation, l'exécutif provincial a apporté des modifications. Et le voilà rendu permanent. Selon les éléments apportés ce jour, 35 entreprises dont l'effectif ne dépasse pas les dix personnes ont bénéficié de cette aide, pour un montant total d'environ sept millions. Et dix-neuf dossiers sont en cours d'instruction.

Soutien économique : un code modifié 

Autre décision prise ce jeudi, le code provincial des aides pour le soutien à l'économie a été modifié. Il intègre le versement d'une avance aux commerçants victimes d'effraction. Plus besoin d'attendre le remboursement de l'assurance pour redémarrer l'activité. Mais ce n'est pas tout : le code est révisé de façon à assister "les établissements de soins hospitaliers de droit privé".

L'aide à l'installation des médecins est étendue

Et cette mesure qui parlera à beaucoup : l'aide à l'installation des médecins libéraux, qui date d'octobre 2022, est étendue aux chirurgiens-dentistes. Ils "restent trop peu nombreux dans les communes de l'intérieur", relève la Maison bleue. Un coup de pouce de six millions de francs, versé en trois parties sur trois ans, pour que chacun puisse avoir accès aux soins, où qu'il vive. 

Des décisions prises à l'unanimité, sans opposition. L’assemblée a mis l'accent sur l'accessibilité et la solidarité. On relèvera aussi l'attribution d'aides aux étudiants admis à Sciences po Paris. La province Sud explique continuer son accompagnement malgré le non-renouvellement de la convention adéquate, dit l'institution, faute de signature de la province Nord et du gouvernement.