Une trentaine de professionnels, restaurateurs, traiteurs et services de gamelles se sont retrouvés dans un atelier au sein de l’hémicycle de la province Sud jeudi. Objectif, échanger autour des alternatives aux barquettes plastiques, dont l’interdiction est fixée au 15 juillet prochain
•
Barquettes en inox, en verre ou en carton, consignes… quelles sont les alternatives possibles aux barquettes en plastique ? La question était au cœur des considérations des professionnels, à l’occasion d’un atelier transition économique et écologique.
« C’est pas convaincant parce que les matières qu’on nous propose sont poreuses. Pour tout ce qui est plats en sauce, les carpaccios, les choses comme ça, nous, on a arrêté parce que c’est absorbé, donc du coup, tout est desséché. Et la barquette en fibre qu’on nous propose aujourd’hui, comme elle est poreuse, on ne peut pas préparer d’avance » explique cette professionnelle. « C’est compliqué au quotidien mais on n’a pas d’alternative. Donc on ne sait pas quoi faire. La consigne, pour nous petits traiteurs, ce n’est pas la solution parce qu’on n’a pas le local adapté. »
« Les coûts de revient des boites sont chers. C’est pour ça que je dis qu’il faut s’assurer que tous les restaurateurs font la même chose, comme ça, on a tous la même boîte et comme ça on fait venir carrément un container de boîtes et ça va nous coûter beaucoup moins cher à l’unité, et les gens pourront payer ça ».
A l’issue des échanges, la solution idéale semblerait être la consigne lavée par un prestataire extérieur. Les professionnels ont également souligné, l’importance de mutualiser les travaux.
Précisions de Yoanne Massemin, responsable du bureau de gestion des déchets, de la direction du développement des territoires de la province Sud.
Le problème des contenants poreux
Pour Véronique Trin, gérante d’un traiteur sur le Caillou, la mise en place de la mesure n’est pas chose facile.« C’est pas convaincant parce que les matières qu’on nous propose sont poreuses. Pour tout ce qui est plats en sauce, les carpaccios, les choses comme ça, nous, on a arrêté parce que c’est absorbé, donc du coup, tout est desséché. Et la barquette en fibre qu’on nous propose aujourd’hui, comme elle est poreuse, on ne peut pas préparer d’avance » explique cette professionnelle. « C’est compliqué au quotidien mais on n’a pas d’alternative. Donc on ne sait pas quoi faire. La consigne, pour nous petits traiteurs, ce n’est pas la solution parce qu’on n’a pas le local adapté. »
Mutualiser la consigne
Du côté des restaurateurs non plus la tâche n’est pas aisée. Guillermo Tredicce a opté pour une alternative de consigne, bien trop coûteuse selon le professionnel. A la commande initiale, le client doit ajouter 2 500 francs pour la consigne.« Les coûts de revient des boites sont chers. C’est pour ça que je dis qu’il faut s’assurer que tous les restaurateurs font la même chose, comme ça, on a tous la même boîte et comme ça on fait venir carrément un container de boîtes et ça va nous coûter beaucoup moins cher à l’unité, et les gens pourront payer ça ».
A l’issue des échanges, la solution idéale semblerait être la consigne lavée par un prestataire extérieur. Les professionnels ont également souligné, l’importance de mutualiser les travaux.
Précisions de Yoanne Massemin, responsable du bureau de gestion des déchets, de la direction du développement des territoires de la province Sud.
Atelier barquettes itw Massemin
D’autres ateliers de la transition écologique
Des séances de travail se poursuivent : les prochains ateliers autour de la transition écologique se dérouleront selon le calendrier suivant :- Jeudi 23 juillet 2020, de 8h30 à 12h30, valorisation des déchets organiques d’origine animale
- Jeudi 17 septembre 2020, de 8h30 à 12h30, opportunités du réemploi et de la réutilisation des déchets
- Jeudi 26 novembre 2020, de 8h30 à 12h30, prévention des déchets