La nuit qui a suivi le référendum en Nouvelle-Calédonie a été ponctuée d'incidents, isolés, survenus dans le Grand Nouméa alors que les résultats de la consultation se précisaient peu à peu. Point de situation.
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Autour de minuit, une maison coloniale située au centre-ville de Nouméa s’embrase: il s’agit de l’ancienne animalerie de l’avenue Foch, proche de la place des Cocotiers et de l’hôtel de ville. D’importants moyens sont déployés pour éteindre le brasier: une vingtaine de pompiers, cinq véhicules, cinq lances en action.
[mise à Jour lundi]
Un jeune homme de 18 ans a reconnu avoir mis le feu. Il est toujours ce lundi soir en garde à vue dans les locaux de la police.
Le 2ème individu interpellé peu après une heure du matin a en revanche été mis hors de cause et relâché.
Fragile
«Les difficultés de ce sinistre, c'est qu'il s'agit d'un bâtiment en bois, sur deux niveaux, explique l'officier d'astreinte, Anthony Guépy. Donc une structure assez fragile. On ne peut pas engager de personnel à l'intérieur pour lutter au cœur-même de l'incendie. On est obligés de circonscrire par les côtés.» Mission principale: éviter la propagation des flammes aux bâtiments voisins. Notamment un magasin de jouets qui a déjà reçu les commandes pour Noël.Deux interpellations
L'intervention se fait sous les yeux, entre autres, de la maire de Nouméa Sonia Lagarde et du haut-commissaire Thierry Lataste. A ce moment, l'origine de l'incendie n'est pas connue. Le représentant de l'Etat déclare qu'il n'est pas possible de faire un lien avec le réferendum. De source policière, deux personnes seront interpellées et deux autres vont s'enfuir. Au moment de l'embrasement, le bâtiment était heureusement inoccupé, l'animalerie ayant déménagé.[mise à Jour lundi]
Un jeune homme de 18 ans a reconnu avoir mis le feu. Il est toujours ce lundi soir en garde à vue dans les locaux de la police.
Le 2ème individu interpellé peu après une heure du matin a en revanche été mis hors de cause et relâché.