La ferme aquacole « Aigue Marine » organisait pour la deuxième année consécutive ses portes ouvertes, à Boulouparis. Un événement attendu par les Calédoniens, privés cette année de la fête du cerf et de la crevette en raison de la crise sanitaire.
À Bouraké, les visites se sont enchainées au bord des bassins de la ferme aquacole. Les Calédoniens étaient curieux de savoir comment fonctionne l’élevage des crevettes bleues. Au sein de la ferme aquacole "Aigue Marine", le circuit court est privilégié entre producteur et consommateur. "Ce sont les meilleurs circuits, ça évite d’avoir des intermédiaires qui grattent sur le dos du producteur ou du consommateur", lance Gérald Ittah, habitant de Nouméa.
12% de la production agricole du territoire
Pour la deuxième année consécutive, la fête du cerf et de la crevette a été annulée dans la commune, à cause de la crise sanitaire. C’est la raison pour laquelle, la ferme aquacole organisait ses portes ouvertes.
"On avait prévu à peu près 4 tonnes pour la fête du cerf et de la crevette et aujourd’hui on a un peu plus de 5 tonnes de réservation. Ça a mieux marché pour nous de faire des visites comme celles-ci, que de faire deux jours à la fête du cerf et de la crevette", assure Christine Marlier, organisatrice de l’événement.
Du côté du point de vente, les crevettes de gros calibres ont rapidement connu un franc succès. Elles ont été vendues pour 1950 francs CFP le kilo. Et pour les gourmets, pas question de s’en aller, avant d’avoir goûté les fameuses brochettes à la sauce Bouraké.
Un événement qui souligne l’importance de la production de crevettes en Nouvelle-Calédonie. En 2017, elle représentait près de 12% de la production agricole du territoire, soit 1,7 milliard de francs CFP.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :