Le tissu, c’est du coton. Après, on a les filtres à l’intérieur, pour mettre le plus de barrières. Et c’est lavable, pour réutiliser après.
- Françoise Chetah, couturière bénévole
Artisanat de première nécessité
Une fabrication aux normes sanitaires de l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. Et une variété de tailles, pour enfants ou adultes, hommes ou femmes. A l’initiative de cet artisanat de première nécessité, le nouveau maire de Boulouparis. Et pour donner l’exemple, il a été le premier à porter ces masques en tissus bien locaux.Comme partout, il y a une vraie demande. Des gens qui travaillent au quotidien avec le public. Sur Nouméa, on peut trouver des masques dans les commerces. Sur Boulouparis, on n’avait rien du tout. L’idée a émergé de les fabriquer nous-mêmes. On a réussi à commander du tissu sur Nouméa, et on a trouvé des couturières bénévoles pour pouvoir réaliser le travail.
- Pascal Vittori, maire de Boulouparis
Six couturières à la manœuvre
En près de trois semaines, il a dynamisé un «cercle» de six couturières bénévoles, toutes animées par un élan de solidarité face à la menace du virus couronné.Avec tout ce temps où on est confiné… C’est vrai qu’habituellement, j’ai beaucoup d’activités. Là, c’est un petit peu plus complexe. J’ai voulu me rendre utile à la commune, tout simplement.
- Martine Laval, couturière bénévole
Service de livraison
Les masques, proposés sur internet, trouvent aussi preneurs via le bouche à oreille. Chaque jour, le premier magistrat de la commune va en livrer aux différents demandeurs de Boulouparis.Je suis auxiliaire de vie. Je travaille à domicile, et mes bénéficiaires sont des personnes âgées, vulnérables.
- Josiane Sioremu, auxiliaire de vie à domicile
10% équipés
En trois semaines, déjà plus de 300 masques distribués gratuitement. Près d'un habitant sur dix peut désormais affronter le virus avec un masque local, lavable, gratuit et aux normes sanitaires internationales.Un reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel :