Boulouparis referme la vingt-deuxième édition de sa fête communale sur une fréquentation approchant les 17 000 visiteurs, selon les organisateurs de cet événement populaire qui célèbre la crevette et le cerf tout en présentant de véritables compétences.
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Boulouparis, c'est fini. En tout cas la vingt-deuxième édition de la fête communale qui dépasse largement les frontières de la petite municipalité broussarde. Au moment de cloturer, les organisateurs estimaient que la fréquentation avait approché les 17 000 visiteurs. Et que la star du week-end avait été la crevette. Ecoutez le premier bilan dressé par Jean-Paul Ruzé, ex-président de l'association Boulouparis Evénéments et coordinateur du cru 2018. Il était joint par Clarisse Watue.
Le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et José Solia.
Et encore un peu d'ambiance pour terminer, avec ces images de José Solia.
Concours et démonstrations
A la Fête de Boulouparis, le programme des animations n’a pas seulement pour vocation d’amuser la galerie. Les concours et les démonstrations mettent aussi en valeur un véritable savoir-faire broussard.Techniques et conseils de pros
Prenez un rendez-vous qui n’est pas forcément du goût de tout le monde, le dépeçage d’un jeune cerf en public. Eh bien, il met en lumière l’art de la découpe. Un passage obligé, après le coup de chasse, qui n'en demande pas moins une certaine maîtrise. Saigner, vider, suspendre, dépecer… Retrouvez les techniques et les conseils de pros dans le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et José Solia.Coup de filet
On pourrait en dire autant du lancer d'épervier, qui fait chaque année l'objet d'un concours. L'objectif: jeter le filet de façon à l'ouvrir et à «pêcher» le maximum de «poissons». Une question de grosseur de maille, de souplesse du poignet, de coup de hanche…Coco et Alphonse
«Il faut un épervier bien équilibré au niveau des plombs, résume Jean-Paul Ruzé. Une fois qu'on a déterminé ce qu'on voulait attraper (si c'est un muletier, un sardinier, etc), c'est une question de lancer.» Cette année, les gagnants s'appelaient «Coco», de Tontouta, et Alphonse, de Poindimié. Leur trophée: des crevettes.Le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et José Solia.
Tous les classiques, ou presque
Cette nouvelle édition d'une foire à la fois agricole, familiale et populaire a dispensé tous ses autres classiques. A l'exception du rodéo annulé, mais les visiteurs rencontrés par Jeannette Peteisi ne s'en sont pas formalisés.A toutes les sauces
Une fois encore, cerf et crevettes ont été cuisinés à toutes les sauces. Des petits plats tellement demandés que les files se sont allongées, à l'heure du déjeuner. De longues minutes d’attente oubliées au premier coup de fourchette, ou de dents, comme le montre ce microtrottoir également réalisé par Jeannette Peteisi.Et encore un peu d'ambiance pour terminer, avec ces images de José Solia.