C'était encore l'Arlésienne il y a quelques années, mais depuis deux ans la riziculture calédonienne est une réalité. Un jeune céréaliculteur de Boulouparis a planté le riz sélectionné par la technopole de l'Adecal. Pour cette deuxième année de production, le résultat serait là.
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La campagne 2019 dure trois jours sur ces vingt hectares de riz. Depuis lundi, l’impressionnante moissonneuse-batteuse semble à la mesure des ambitions de ce jeune pionnier ce la riziculture.
Trois fois plus de surface, et sans doute également un triplement de la production, cent tonnes espérées en 2019. Le résultat d’une réduction des coûts, car la semence est désormais locale, car produite en 2018.
Les investissements en matériel sont aussi rentabilisés sur d’autres plantations.
Prochaine étape : la transformation. « Ce riz qui sort de la machine, on l’emporte à Boulouparis avec les remorques, à la coopérative qui va le sécher, lui enlever sa coque, et le rendre commercialisable. Il y a des échantillonnages qui sont pris par la direction des affaires vétérinaires, et donc on a un riz de qualité » se satisfait Jérôme Siret.
« On se situe sur une qualité de riz haut de gamme. Un riz parfumé, long, qui ne s’agglomère pas, qui se détache très facilement. Donc on vise ce marché de haut de gamme. On n’est pas compétitif pour produire du riz de première gamme, on aura du mal à produire les riz de ce genre là. »
Ce créneau haut de gamme devrait être commercialisé cette année. Les deux riziculteurs de Boulouparis espèrent ainsi multiplier par deux les surfaces en 2020, mais le chemin s’annonce très long pour atteindre l’autosuffisance, car les cent tonnes produites en 2019 ne représentent qu’un pour cent de la consommation locale.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Carawiane Carawiane.
Une forte hausse de la production
« Cette année, on est aux alentours des quatre à cinq tonnes l’hectare, donc c’est pas trop mal. Je pense que çà va être une bonne année » explique Jérôme Siret, agriculteur à Boulouparis.Trois fois plus de surface, et sans doute également un triplement de la production, cent tonnes espérées en 2019. Le résultat d’une réduction des coûts, car la semence est désormais locale, car produite en 2018.
Les investissements en matériel sont aussi rentabilisés sur d’autres plantations.
Prochaine étape : la transformation. « Ce riz qui sort de la machine, on l’emporte à Boulouparis avec les remorques, à la coopérative qui va le sécher, lui enlever sa coque, et le rendre commercialisable. Il y a des échantillonnages qui sont pris par la direction des affaires vétérinaires, et donc on a un riz de qualité » se satisfait Jérôme Siret.
Un riz haut de gamme
Les techniciens de l’Adecal travaillent depuis quelques années sur la sélection des semences, et c’est le Sebota, venu du Brésil, qui serait le plus apprécié des cultivateurs et surtout des consommateurs calédoniens.« On se situe sur une qualité de riz haut de gamme. Un riz parfumé, long, qui ne s’agglomère pas, qui se détache très facilement. Donc on vise ce marché de haut de gamme. On n’est pas compétitif pour produire du riz de première gamme, on aura du mal à produire les riz de ce genre là. »
Ce créneau haut de gamme devrait être commercialisé cette année. Les deux riziculteurs de Boulouparis espèrent ainsi multiplier par deux les surfaces en 2020, mais le chemin s’annonce très long pour atteindre l’autosuffisance, car les cent tonnes produites en 2019 ne représentent qu’un pour cent de la consommation locale.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Carawiane Carawiane.