Un bien long Triathlon du lagon

Ce samedi matin à Bourail, ce sont une soixantaine de concurrents à titre individuel et une vingtaine d’équipes de trois qui prennent le départ sur la plage de Poé. Et cette première édition du Triathlon du lagon organisé par l’AS Tri voit Charlotte Robin marquer d’emblée sa supériorité.
 

Charlotte Robin toujours en tête

La championne fait la course en tête dès les premières minutes, à la nage puis dans les trois boucles cyclistes de trente kilomètres. Soit 90 km entre le domaine de Déva et le col de Gouaro. Et enfin à pied. Malgré la difficulté, Charlotte Robin conserve sa place de leader jusqu’à la ligne d’arrivée, après 5h 12 mn et 14 sec d'efforts. «Le but, explique-t-elle, c’était de terminer parce que je n’avais pas forcément d’entraînement pour du long comme ça.»
 

 

Suspense chez les hommes

Chez ces messieurs, en revanche, le suspense aura duré toute la matinée. David Beaumont mène l’épreuve en eau libre, mais il se laisse devancer pendant l’étape cycliste. Le podium se joue dans les derniers mètres des vingt kilomètres de course à pied. Sur la ligne d’arrivée, c’est la surprise. 
 

Victoire d'Alexandre Le Duvehat

Alexandre Le Duvehat, resté très discret pendant les épreuves, remporte haut la main ce triathlon en 4h 42 minutes et 55 secondes. «J’ai pris du plaisir du début à la fin, raconte-t-il. J’ai géré ma course comme je voulais, sur les trois disciplines, et je finis bien en course à pied, la discipline que je préfère.» Mais il est le premier étonné de l’avoir emporté ! 
 

 

Premiers au relais

Dans la difficulté, mieux vaut s’épauler. C’est l’avantage d’une épreuve en relais, qui permet d’assurer une performance sur chaque étape, en particulier la partie cyclisme. Elle sera remportée par l'équipe 372 qui termine en 4h 43 mn 47 sec : Antoine Dhalia en natation, Chris Jenner pour le vélo et Gaël Gosse sur la course à pied.
 

En tout 112 kilomètres

Les 112 km d’épreuve n’ont en tout cas pas effrayé les sportifs calédoniens. «C’est une distance qui ne se fait pas sur le territoire, précise Benoît Beukels, organisateur. On a choisi cette distance-là parce que les gens, habituellement, pour faire ce type de triathlon vont en Australie ou en Nouvelle-Zélande. De le proposer sur le territoire, on voit que ça attire du monde.» 

Un reportage de Lizzie Carboni et Christian Favennec :