Le Grand débat post-Covid a débuté ce mardi soir à Bourail. Destinée à recueillir le ressenti et les doléances des entrepreneurs, la soirée a permis de dresser un état des lieux après la crise du coronavirus et le confinement, en présence d’une trentaine de participants.
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Christopher Gygès avait promis de revenir. Prise lors du premier grand débat en octobre dernier, la promesse est tenue certes, mais dans un contexte bien différent de celui prévu à l’origine. Cette première soirée du nouveau Grand débat a permis de dresser un état des lieux, post-Covid cette fois-ci.
« Les problématiques aujourd’hui sur Bourail, c’est le manque d’activité. On n’a pas beaucoup de dossiers d’appels d’offres qui sortent, on n’a pas beaucoup de consultations qui sortent, donc il y a des difficultés. Il y a un gros problème de réapprovisionnement au niveau du fret. Il y a des magasins qui aujourd’hui ouvrent mais ils n’ont pas de marchandises. Pour eux, ça devient de plus en plus difficile ».
« Il y a des nouvelles problématiques qui arrivent, auxquelles il va falloir répondre. Tout d’abord l’abandon d’un certain nombre de charges sociales pour certains secteurs d’activité qui ont été durablement touchés par cette crise, mais aussi par des mesures sur les délais de paiement, de la simplification administrative pour sortir des chantiers et pour relancer de l’économie, mais également des mesures pour faire consommer encore plus les Calédoniens sur nos commerces, nos industries, ou notre tourisme local ».
Bien d’autres sujets ont été abordés durant ces deux heures de débat, montrant l’ampleur et la diversité des problématiques : complexité administrative, délais de paiement, TGC ou encore délinquance. Christopher Gygès a promis de revenir dans un an faire le bilan des futures mesures.
Deux autres étapes sont prévues dans de grand débat post-CIND, ce soir à 17h30 à Koné à la salle Au Pitiri et le 12 août à la mairie de Nouméa.
Une conférence économique et sociale sera enfin organisée fin août.
Les mesures sont attendues courant septembre.
Le reportage d’Anne-Claire Lévêque et Laura Schintu.
De nombreux secteurs touchés
Et la situation se révèle sérieusement tendue dans la commune. Tourisme bien entendu, mais aussi commerce, BTP, agriculture ou service, tous sont touchés. Graziella Novella, présidente du syndicat des commerçants, artisans, patentés et entreprises de Bourail, se faisait l’écho des inquiétudes de la soixantaine d’adhérents de la structure.« Les problématiques aujourd’hui sur Bourail, c’est le manque d’activité. On n’a pas beaucoup de dossiers d’appels d’offres qui sortent, on n’a pas beaucoup de consultations qui sortent, donc il y a des difficultés. Il y a un gros problème de réapprovisionnement au niveau du fret. Il y a des magasins qui aujourd’hui ouvrent mais ils n’ont pas de marchandises. Pour eux, ça devient de plus en plus difficile ».
De nouvelles mesures à venir
Inquiétudes entendues, a affirmé Christopher Gygès. Des démarches sont d’ores et déjà lancées pour faciliter la vie des entreprises.« Il y a des nouvelles problématiques qui arrivent, auxquelles il va falloir répondre. Tout d’abord l’abandon d’un certain nombre de charges sociales pour certains secteurs d’activité qui ont été durablement touchés par cette crise, mais aussi par des mesures sur les délais de paiement, de la simplification administrative pour sortir des chantiers et pour relancer de l’économie, mais également des mesures pour faire consommer encore plus les Calédoniens sur nos commerces, nos industries, ou notre tourisme local ».
Bien d’autres sujets ont été abordés durant ces deux heures de débat, montrant l’ampleur et la diversité des problématiques : complexité administrative, délais de paiement, TGC ou encore délinquance. Christopher Gygès a promis de revenir dans un an faire le bilan des futures mesures.
Deux autres étapes sont prévues dans de grand débat post-CIND, ce soir à 17h30 à Koné à la salle Au Pitiri et le 12 août à la mairie de Nouméa.
Une conférence économique et sociale sera enfin organisée fin août.
Les mesures sont attendues courant septembre.
Le reportage d’Anne-Claire Lévêque et Laura Schintu.