Ils sont excédés et entendent bien le faire savoir. A Bourail, de nombreux habitants se sont réunis ce matin sous la halle des sports pour dénoncer les vols et dégradations à répétition dans la commune. La ville, elle, est morte. Les commerces, les cabinets médicaux et autres professions libérales sont restés fermés. Le maire Patrick Robelin, les élus et les agents s’associent à cette mobilisation. La mairie, la bibliothèque et le CCAS resteront portes closes ce matin.
Ce matin, dès 8 heures, les habitants n'ont pas hésité à braver la pluie pour participer à la mobilisation.
Les habitants ont marché dans le centre de Bourail jusqu’à la halle des sports. Ils étaient 150 selon les gendarmes et 300 selon les organisateurs.
Les slogans sont sans équivoque.
Le maire de Bourail, Patrick Robelin, a été interpellé par les organisateurs de la mobilisation. Professionnels et particuliers réclament une réunion d’urgence avec les autorités.
Graziella Novella, présidente du syndicat des commerçants, artisans, professions libérales, entreprises et patentés (Scalp) revient sur les raisons de cette colère.
Graziella Novella, présidente du Scalp, au micro de Coralie Cochin et Jean-Luc Uedre
Les autorités avaient promis de rencontrer le collectif d’ici octobre. Finalement, une première réunion avec la province, la mairie et les forces de l’ordre aura lieu ce vendredi à Bourail.
Le reportage de Coralie Cochin et Franck Vergès :