Le chocolat pousse à de drôles d'endroit, en ce week-end de Pâques. Promenade sur des terrains de chasse où de jeunes gourmands ont mis beaucoup d'appétit à chercher le trésor.
C’est très sérieux, une chasse aux œufs. Ce dimanche matin, l’une d’elles a été organisée pendant le grand vide-greniers de la place des Cocotiers.
Le coup d’envoi était prévu à 9 heures par l'association Nouméa Centre-ville et Le Gratuit. Un quart d’heure avant, une organisatrice découvre que les petits jetons répartis sur le square Olry, ceux qui doivent être échangés contre du chocolat, ont déjà commencé à être ramassés. Mais pas de quoi compromettre le rendez-vous.
Même impatience hier matin, à Boulari?.L'habituelle chasse aux œufs orchestrée par la mairie a fait déferler des centaines de jeunes Mondoriens dans les jardins du centre culturel. Il est onze heures, la troisième série va être lancée et chez les trois-quatre ans, une petite fille n’y tient plus. Elle se glisse derrière les barrières et se met à ramasser toute seule les papiers en forme d’œufs, sous les yeux des autres mini-gourmands qui attendent.
Au musée maritime, une telle animation est une nouveauté. Hier après-midi, il a été pris d’assaut par 300 enfants pour une chasse… au lapin. Un animal très mal réputé à travers les mers : du temps de la marine à voile, il avait la fâcheuse habitude de grignoter les cordages et le chanvre qui permettait de rendre les coques étanches. Une leçon que les petits chasseurs de Pâques ont pu apprendre au passage. En tout cas ceux qui n'étaient pas trop déconcentrés par la quête de chocolat.
Le reportage de Karine Arroyo et Nicolas Fasquel diffusé ce samedi 15 avril au journal télévisé.
Déjà des jetons disparus
Le coup d’envoi était prévu à 9 heures par l'association Nouméa Centre-ville et Le Gratuit. Un quart d’heure avant, une organisatrice découvre que les petits jetons répartis sur le square Olry, ceux qui doivent être échangés contre du chocolat, ont déjà commencé à être ramassés. Mais pas de quoi compromettre le rendez-vous.
Dur dur d'être patient
Même impatience hier matin, à Boulari?.L'habituelle chasse aux œufs orchestrée par la mairie a fait déferler des centaines de jeunes Mondoriens dans les jardins du centre culturel. Il est onze heures, la troisième série va être lancée et chez les trois-quatre ans, une petite fille n’y tient plus. Elle se glisse derrière les barrières et se met à ramasser toute seule les papiers en forme d’œufs, sous les yeux des autres mini-gourmands qui attendent.Il y en aura pour tout le monde
Quelques minutes plus tard, départ officiel. Les tout-petits se précipitent, certains perdent l’équilibre, d’autres sont si désorientés qu’ils ratent les papiers. Les agents municipaux en laissent tomber exprès, pour que tout le monde soit gâté. Il n’y a plus qu’à se rendre au « poulailler » pour troquer la récolte contre du vrai chocolat.Souvenirs d'enfance
Ces images rappellent des souvenirs de Pâques. « Je n'avais pas compris que les œufs dans les arbres, ce n'était pas naturel..., raconte une Mondorienne aujourd'hui adulte. J'allais les chercher tout le temps dans le jardin et j'étais à chaque fois super déçue... »Entre les livres ou à l'Aquarium
Hier toujours, la médiathèque de Païta a fait rimer « on lit » avec confiseries. Sa chasse aux œufs se déroulait entre les rayonnages. A l’Aquarium des Lagons, le trésor était une balle de ping pong, très semblable à un œuf de tortue.Environ 400 à l'Aquarium
Entre hier et ce matin, 400 participants les ont recherchés et encore, le nombre a été volontairement limité, pour éviter la ruée.
Le musée maritime s'y met avec succès
Au musée maritime, une telle animation est une nouveauté. Hier après-midi, il a été pris d’assaut par 300 enfants pour une chasse… au lapin. Un animal très mal réputé à travers les mers : du temps de la marine à voile, il avait la fâcheuse habitude de grignoter les cordages et le chanvre qui permettait de rendre les coques étanches. Une leçon que les petits chasseurs de Pâques ont pu apprendre au passage. En tout cas ceux qui n'étaient pas trop déconcentrés par la quête de chocolat. Le reportage de Karine Arroyo et Nicolas Fasquel diffusé ce samedi 15 avril au journal télévisé.