L’observatoire de l’Environnement étudie avec ses partenaires scientifiques la qualité des cours d’eau en période d’étiage. Un suivi spécifique sur le terrain effectué sur sept rivières de référence sur le Caillou.
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Durant la saison sèche, le niveau des cours d’eau et leur débit diminuent, c’est la période d’étiage. Un épisode durant lequel sept rivières de référence sont étudiées par les spécialistes de l’Observatoire de l’Environnement. Du côté du Grand Sud, à la rivière Canérage, l’équipe scientifique de Nathalie Mary assure une surveillance accrue de leur état de santé, chaque année depuis 2015. En assurant deux modes de prélèvement, le premier de type physico-chimique. « J’ai mesuré le PH et la conductivité, on trouve des valeurs qui sont normales pour un cours d’eau du sud », assure Nathalie Mary, hydrobiologiste.
Le site du Grand Sud est une station d’observation pour les spécialistes. Au total, trois zones sont répertoriées sur la rivière de Carénage et dans le secteur, la teneur en oxygène y est élevée. « On fait des mesures de quantité d’oxygène qu’il y a dans l’eau. Cela permet de voir que les taux sont élevés, ce qui est normal pour un cours d’eau de ce type », poursuit la spécialiste.
Le second type de prélèvement In Situ porte sur les larves d’insectes, les vers, petits crustacés et poissons capturés dans des filets. Des macros invertébrées piégés qui forment d’autres indicateurs de l’état de la rivière. Leur sensibilité à la pollution sera d’ailleurs analysée en laboratoire. « On va trouver de la faune différente et globalement sur la station, on pourra avoir une liste faunistique de tout ce que l’on a trouvé et on pourra calculer un indice de qualité écologique du cours d’eau. Afin de savoir si le milieu est favorable à la vie aquatique ou pas », renchérit la scientifique. Et pour cause, ce patrimoine naturel, singulier et fragile subit différentes pressions. Entre autres le défrichage, l’érosion, les espèces envahissantes, les rejets industriels et domestiques. Des analyses précises dirigées à partir de vingt-et-un points de prélèvements, qui permettent de détecter d’éventuelles perturbations environnementales. « Il y a plusieurs niveaux de restitution. Il y a un niveau d’analyse technique qui va être rendu au gestionnaire, aux Provinces, aux institutions de tutelle et puis il y a un niveau de restitution au niveau du grand public. Parce que l’OEIL a ce devoir et cette mission d’information du grand public sur l’état de leur environnement. On traduit toute cette donnée technique de toutes les façons possibles et imaginables, pour dire aux gens comment se portent leurs rivières ».
Dans le Grand Sud, le réseau de suivi des cours d’eau s’est élargi cette année avec la Kwé et le creek de la Baie Nord. Deux rivières placées sous l’influence minière de l’industriel VALE, dont les particularités seront observées de près par les scientifiques locaux. Autres petites nouvelles à s’ajouter à la liste : la Thio et la Dothio.
Le reportage radio de Clarisse Watue
Le reportage de Nadine Goapana et Christian Favennec
Sensibilité à la pollution
Le second type de prélèvement In Situ porte sur les larves d’insectes, les vers, petits crustacés et poissons capturés dans des filets. Des macros invertébrées piégés qui forment d’autres indicateurs de l’état de la rivière. Leur sensibilité à la pollution sera d’ailleurs analysée en laboratoire. « On va trouver de la faune différente et globalement sur la station, on pourra avoir une liste faunistique de tout ce que l’on a trouvé et on pourra calculer un indice de qualité écologique du cours d’eau. Afin de savoir si le milieu est favorable à la vie aquatique ou pas », renchérit la scientifique. Et pour cause, ce patrimoine naturel, singulier et fragile subit différentes pressions. Entre autres le défrichage, l’érosion, les espèces envahissantes, les rejets industriels et domestiques. Des analyses précises dirigées à partir de vingt-et-un points de prélèvements, qui permettent de détecter d’éventuelles perturbations environnementales. « Il y a plusieurs niveaux de restitution. Il y a un niveau d’analyse technique qui va être rendu au gestionnaire, aux Provinces, aux institutions de tutelle et puis il y a un niveau de restitution au niveau du grand public. Parce que l’OEIL a ce devoir et cette mission d’information du grand public sur l’état de leur environnement. On traduit toute cette donnée technique de toutes les façons possibles et imaginables, pour dire aux gens comment se portent leurs rivières ».
Dans le Grand Sud, le réseau de suivi des cours d’eau s’est élargi cette année avec la Kwé et le creek de la Baie Nord. Deux rivières placées sous l’influence minière de l’industriel VALE, dont les particularités seront observées de près par les scientifiques locaux. Autres petites nouvelles à s’ajouter à la liste : la Thio et la Dothio.
Le reportage radio de Clarisse Watue
Etude Cours d'eau Grand Sud
Le reportage de Nadine Goapana et Christian Favennec