Pas d'inquiétude, il s’agit d’un traçage colorimétrique effectué dans la rivière Tontouta, par les professionnels de la Davar, du gouvernement et du Syndicat intercommunal du Grand Nouméa. Le but, comprendre les relations entre les eaux de surface et les eaux souterraines.
Alix Madec, avec F.T. •
A côté, la végétation de Tontouta paraît pâlotte : un liquide vert fluo a commencé à être déversé, ce lundi, dans la rivière qui sépare Païta de Boulouparis. Un colorant inoffensif qui permet de simuler une pollution, et qui pourrait rester visible vingt-quatre à quarante-huit heures.
Les spécialistes précisent qu'une légère coloration de l'eau du robinet pourrait être perceptible chez certains abonnés. Notamment à Boulouparis. Il est aussi indiqué que ce colorant est rapidement biodégradable et ne présente pas de danger, ni pour la santé humaine ou animale, ni pour l'environnement.
Périmètres de protection
Les résultats de l'étude permettront, entre autres, d'établir les périmètres de protection autour de cette ressource. Une zone stratégique pour les besoins en eau potable du Grand Nouméa. Le reportage de Nathan Poaouteta