C'est ce mercredi, que la Société protectrice des animaux de Nouvelle-Calédonie (Spanc) célèbre son cinquantième anniversaire. Pour l'occasion, une plaque mémorielle est dévoilée cet après-midi au refuge de Koutio à Dumbéa. Le président de la Spanc, Michel Gauthier, retrace l’histoire de l’association.
5 décembre 1972
Création de la Société protectrice des animaux de Nouvelle-Calédonie (Spanc) à Nouméa par une bande de copains sensibles à la cause animale.
1976
Inauguration du refuge construit à Koutio, près l’actuelle station d’épuration, entre le voie express et la mangrove.
1977
Organisation d’un marché aux puces par mois pour recueillir des fonds et développer le terrain en bordure de mangrove.
1994
Dissolution de la Spanc qui devient une filiale de la SPA France et bénéficie du soutien financier national.
2003
La Spanc se recrée en tant qu’association de type loi 1901.
2019
Installation dans un nouveau refuge à Koutio. Il "se situe en 150 mètres de l’ancien et est fonctionnel pour accueillir 94 chiens au maximum et 80 chats", indique Michel Gauthier.
2011
Discussions avec le ministère de l’Intérieur pour faire évoluer le statut de l’association et faire en sorte qu’elle soit reconnue d’utilité publique.
17 juillet 2013
Reconnaissance de la Spanc en tant qu’établissement d’utilité publique par décret du Conseil d’État. Un statut "très important pour la cause animale sur le territoire".
2014
Début du travail sur un projet de loi de pays sur la protection animale.
7 décembre 2022
50e anniversaire de la Spanc. L’association compte 80 bénévoles, dont 35 actifs et 6 employés à temps partiel.
Le projet de loi de pays sur la protection animale est actuellement au congrès pour étude. Selon le président de l’association, tant qu’il n’y aura pas cette loi, certains particuliers continueront " à faire reproduire anarchiquement les chats et les chiens" pour gagner de l’argent. "On n’en sort pas. Notre refuge est plein. On est obligé de refuser des animaux". Et Michel Gautier d’ajouter : "ça nous permettra de continuer à sensibiliser les jeunes générations à la cause animale, car on travaille sur le long terme."