À l’approche du parc Fayard, un panneau au bord de la chaussée prévient les automobilistes qu’ils pénètrent dans une zone inondable. Il faut dire qu’avec la rivière de la Dumbéa qui passe dans le coin, les cours d’eau sont nombreux.
Lors des épisodes de fortes pluies, rivière et creeks empiètent rapidement sur la chaussée. Eric, un habitant du quartier, a appris à vivre avec. "C’est comme ça depuis qu’on est tout petit, on n’y peut rien. On a beau faire des travaux… c’est toujours pareil, c’est toujours inondé".
Précipitations supérieures aux normales de saison
Une situation qui se complexifie en ce moment, puisque le Caillou est sous l’influence de La Niña pour la deuxième saison d’affilée et connaît actuellement sa phase d’intensité maximale. Le mois de décembre s’est d’ailleurs inscrit comme le cinquième mois le plus arrosé dans le pays depuis le début des mesures pluviométriques, en 1961. Une tendance qui devrait se confirmer pour janvier, puisque les précipitations sont déjà supérieures aux normales de saison.
Travaux en cours
S’il est impossible pour la mairie de rendre la zone accessible par tout temps, des travaux devraient toutefois être effectués prochainement dans la commune pour faciliter le passage des habitants lors d’évènements pluvieux.
"Ce que la ville va faire, c’est travailler sur les radiers. On fait la réfection du pont des orangers cette année, on va finaliser les études pour le radier Daver, pour permettre aux gens de passer à un certain niveau", précise Patrice Cuher, secrétaire général adjoint de la mairie de Dumbéa.
"Mais lorsque vous avez des précipitations exceptionnelles, comme ces derniers temps… dans ce secteur là, c’est permettre aux gens de passer quand il y a un peu plus d’eau. Mais à un moment donné, ça sera difficile de faire des gros ouvrages d’art, pour leur permettre de passer en tout temps", poursuit Patrice Cuher.
De son côté, le parc provincial de la Dumbéa est fermé depuis ce vendredi, et que le dispositif des navettes depuis le Parc Fayard est également suspendu en raison des conditions météorologiques, et ce, jusqu’à nouvel ordre.