A l’occasion de la 8e édition de la fête de la nature organisée ce samedi au parc Fayard, la société mycologique de Nouvelle-Calédonie a emmené les visiteurs à la rencontre des champignons le long de la rivière de la Dumbéa.
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C’est au cœur de la nature luxuriante de la rivière de Dumbéa que les participants à l’excursion champignons ont pu en découvrir les moindres secrets. Tapis au cœur de la terre rouge qui recouvre son sol, les chanterelles et autres champignons sont pour certains visibles à l’œil nu. Taille, espèce et particularités, chaque spécimen est décrit avec précision par les membres de la société mycologique de Nouvelle-Calédonie. Un bonheur pour les visiteurs à l’image Adam.
« On apprend les différentes espèces de champignons, comment ils se reproduisent, et leur contribution à la reforestation. Avec leurs spores, ils aident les arbres à pousser ».
« Environ 90 % des espèces végétales sont en relation d’une façon ou d’une autre avec les champignons. Et ces champignons là vont pouvoir assurer la survie et la croissance de ces plantes » explique Philippe Bourdeau, vice-président de la société mycologique de Nouvelle-Calédonie. « Tous les mois, on fait des sorties pour essayer de trouver d’autres champignons, et en début d’année, on a trouvé deux nouvelles espèces pour la Calédonie, une espèce de chanterelle qui est en cours de détermination, et un proche cousin du champignon à étages rose qui s’appelle podoserpula miranda ».
Un inventaire qui se poursuit chaque mois à l’occasion des sorties organisées par les membres de l’association. Les Calédoniens sont invités à participer notamment au travers de photos, qui peuvent être envoyées via les réseaux sociaux.
« On apprend les différentes espèces de champignons, comment ils se reproduisent, et leur contribution à la reforestation. Avec leurs spores, ils aident les arbres à pousser ».
Deux nouvelles espèces découvertes cette année
Des espèces parfois méconnues qui ont une place prépondérante au sein des écosystèmes locaux.« Environ 90 % des espèces végétales sont en relation d’une façon ou d’une autre avec les champignons. Et ces champignons là vont pouvoir assurer la survie et la croissance de ces plantes » explique Philippe Bourdeau, vice-président de la société mycologique de Nouvelle-Calédonie. « Tous les mois, on fait des sorties pour essayer de trouver d’autres champignons, et en début d’année, on a trouvé deux nouvelles espèces pour la Calédonie, une espèce de chanterelle qui est en cours de détermination, et un proche cousin du champignon à étages rose qui s’appelle podoserpula miranda ».
Un recensement permanent
Sur le territoire, 500 espèces ont été décrites et 800 espèces connues ont été recensées. Mais ce sont près de 30 000 espèces estimées qui seraient présentes en Nouvelle-Calédonie. Un travail de recensement opéré depuis près de dix ans par la trentaine de passionnés de la société mycologique.Un inventaire qui se poursuit chaque mois à l’occasion des sorties organisées par les membres de l’association. Les Calédoniens sont invités à participer notamment au travers de photos, qui peuvent être envoyées via les réseaux sociaux.