Le devenir du pic aux Morts, lieu-dit de Dumbéa-sur-mer, se trouve au cœur d'un conflit entre deux groupements qui émanent d'un même clan kanak. Au centre du différend: l'aménagement de ce site considéré tabou, que l'une des parties souhaite préserver de l'urbanisation.
L’autre camp de cette polémique foncière n’adhère pas au blocage. Le GDPL Waka évoque un désaccord sur un protocole lié à l’aménagement du site. Lequel a été signé avec la province, la Secal et les chefferies du Sud. «Le protocole prévoit de geler douze hectares du pic aux Morts, comme c’est un site classé sacré», développe Rudolph Togna, membre du GDPL Waka. «Il prévoit aussi, sur cinquante hectares, un aménagement d’une vingtaine de lots pour les membres du GDPL Taku. Et nous, entre les membres du même clan, on va prendre le temps de discuter et peut-être de trouver une solution d’ici six mois.»
Chantier en attente de 600 millions
Les travaux menés par la Secal auraient dû débuter en août dernier. Il s’agit d’aménager une centaine de lots sur une quarantaine d’hectares. Un chantier de quelque 600 millions de francs CFP.