Dumbéa vient de doter sa police municipale d’une «brigade VTT». Depuis le 1er janvier, quatre agents roulent à travers les rues et chemins de la ville. Leurs missions sont les mêmes que celles de leurs collègues, avec l’avantage d’une proximité encore plus développée.
Françoise Tromeur•
On peut croiser leur route à Auteuil, à Koutio, dans le Cœur de ville et même à Dumbéa-sur-mer. Quatre agents - deux policiers et deux garde-champêtres - sillonnent une partie de la ville. Leur équipement principal : un vélo électrique de vingt-cinq kilos. La différence avec leurs collègues motorisés : une proximité inégalée, saluée par les commerçants.
«Ils nous demandent d’appeler quand on a besoin d’eux, résume Guy Hoang. Quand on appelle, ils arrivent.» La zone commerciale proche du médipôle est souvent le théâtre d’incivilités. Chez ce pharmacien, qui a subi un cambriolage il y a deux ans, on reste sceptique sur le périmètre d’intervention des policiers à vélo. «Ça peut être pratique dans le sens où il y a de petites rues, des voies sans issue, des sens uniques. Après, modère Guillaume Cavelier, quand il y a des brousses juste à côté, ça peut être plus handicapant qu’autre chose…»
La brigade VTT, encore en rodage, a déjà prouvé son efficacité. «On a été appelés la première semaine sur un cambriolage en cours, on était à même pas cinq minutes à vélo», plaide Yohan Moisson, chef d’équipe. «Sur le moment, on est arrivés plus vite que le véhicule.» Et pour ce qui est des stationnements interdits, en voiture ou à vélo, les agents ne font pas de cadeau.