Cambriolage du Shangri-La à Dumbéa : neuf mineurs et deux majeurs interpellés

Pas moins de 11 auteurs présumés ont été interpellés dans le cadre du cambiolage du Shangri-La à Dumbéa, dont deux majeurs de 18 ans et neuf mineurs, âgés de 16 et 17 ans.

"A l’issue de la prolongation de leur garde à vue, les auteurs présumés ont reconnu leur participation au vol aggravé", a indiqué le procureur de la République, Yves Dupas, dans un communiqué du 16 juillet. Certains d’entre eux ont reconnu également les faits de violence par projection d’objets en direction des gendarmes.

Parmi les auteurs présumés, sept mineurs sont convoqués devant le tribunal pour enfants et deux majeurs ont écopé d'une convocation à l’audience de comparution sur reconnaissance de culpabilité. Deux autre mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire, compte tenu de leurs antécédants judiciaires.

En parallèle, une enquête a été diligentée envers un voisin qui a tiré à plusieurs reprises, de l’extérieur du restaurant, en direction des auteurs présumés, en touchant trois d’entre eux. Les blessures constatées lors de l’examen médical demeurent légères.

Rappel des faits

Le 14 juillet 2023, vers minuit et demi, les services de gendarmerie sont requis pour une intervention au restaurant Le Shangri-La, à Dumbéa pour un cambriolage en train de se commettre.

 "Sur les lieux, la brigade de Dumbéa, renforcée par deux patrouilles de gendarmes mobiles, constate la présence d’un groupe d’individus, très énervés, qui se trouvent bloqués au sein du local commercial. Aucune issue n’est en effet accessible sur l’arrière du bâtiment, et un bouclage des lieux est immédiatement mis en place par les gendarmes", indique le communiqué du procureur de la République. "Les auteurs présumés se sont introduits dans le commerce en forçant un volet roulant puis en brisant une vitre de la façade. Ils n’obtempèrent pas aux injonctions des forces de l’ordre de sortir des locaux, et se mettent à projeter en leur direction des projectiles (assiettes, couteaux etc…)." Les gendarmes ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour les contraindre à sortir vu l'agitation des auteurs présumés.

En parrallèle, les gérants du restaurant ont lancé une cagnotte participative, afin de les aider dans les réparations.