Dumbéa : une conductrice de taxi agressée au couteau

Un homme a été interpellé ce mercredi matin par la brigade de gendarmerie de Dumbea. Il est soupçonné d’avoir agressé une conductrice de taxi à proximité de l’auberge du Mont Koghi. Il l'a menacée d'un couteau avant de partir avec le taxi.

Un hélicoptère et plusieurs patrouilles de la gendarmerie de Dumbéa ont été mobilisés mardi matin pour retrouver un homme après une agression au couteau. La victime : Mamy Bernadette, conductrice de taxi, "l'une des plus anciennes dans la profession", décrit une proche de la victime.

Vers 9h45, cette dernière est appelée pour aller chercher un client près du lycée du Grand Nouméa. "Un homme d’une cinquantaine d’années, blanc, qui boîte", rapporte le témoin. Sa destination : le point de vue du Mont Koghi. Pendant le trajet, il pose des questions sur les chauffeurs de taxi, leurs conditions de travail, leur sécurité...

Il se met à hurler 

Une fois au point de vue, où d'autres personnes se trouvent déjà, il change d'avis et demande à être déposé plus loin, à l’auberge. Mais peu de temps après, il se met à crier. Alors qu'elle s'apprête à se retourner, la conductrice sent la lame d’un couteau sur sa gorge. Elle parvient à se dégager et à sortir du véhicule. L’agresseur s'empare du taxi et part avec.

Secourue par un promeneur

Mamy Bernadette, elle, est prise en charge par un passant qui venait se promener avec son fils. Elle dépose aussitôt plainte à la gendarmerie de Dumbéa-sur-Mer, d'où sont envoyés plusieurs patrouilles terrestres et un hélicoptère.

Vers 14 heures, le véhicule est repéré par les gendarmes intact à proximité du parc Fayard. Puis, un peu plus tard, l'homme soupçonné d'être l'agresseur.

Les chauffeurs de taxi envisagent un rassemblement, ce jeudi

Il a été interpellé ce mercredi matin et doit être présenté devant un juge d’instruction. Les motifs de l'agression ne sont pas connus mais les chauffeurs de taxi envisagent d'ores et déjà un rassemblement, jeudi. Pour marquer leur solidarité avec Mamy Bernadette et pour interpeller les pouvoirs publics sur la question de leur sécurité.