L'incendie qui a commencé à Dumbéa samedi concerne désormais davantage Païta que sa voisine. La municipalité souligne son intention de déposer plainte contre X à la gendarmerie.
F.T. •
«La Ville portera plainte contre X les jours prochains auprès de la gendarmerie, afin d’identifier les causes de ce désastre.» C'est l'annonce faite par le maire de Dumbéa ce lundi après-midi, par voie de communiqué, alors que la ville est tranquillisée au niveau du feu de brousse. La menace est concentrée sur Païta. Mais côté Dumbéa, cet incendie qui a commencé samedi, au Val-Suzon, se limite désormais à des fumerolles et autres souches calcinées - malgré la reprise survenue en fin de matinée.
Une centaine d'hectares sur la commune
Georges Naturel évalue les dégâts à «plus de cent hectares» de surface brûlée, en rappelant que plusieurs maisons ont été menacées. «Je tiens à remercier l’ensemble des habitants de Katiramona et de Val-Suzon, qui ont fait preuve de sang-froid, de solidarité et qui ont prêté main-forte aux pompiers dès les premières heures. Leur intervention a été capitale dans la maîtrise de l’évènement», écrit-il, en saluant aussi la coordination de la sécurité civile et les casernes des trois communes voisines.
Interdit de faire du feu
«Enfin, le professionnalisme et l’investissement des pompiers de Dumbéa ont de nouveau été démontrés. Je les remercie chaleureusement et leur souhaite un repos bien mérité, après trente-six heures face aux flammes pour certains.» Du moins celles et ceux qui ne sont pas en renfort à Païta. Et petit rappel au passage : jusqu'au 1er avril, il est strictement interdit de faire du feu sur la commune.
La gendarmerie enquête
Quant à préciser l'origine de ce nouveau désastre, la gendarmerie ne s'y risque pas, faute d'éléments à ce stade de l'enquête. Celle-ci a été confiée à la section de recherches de la compagnie de Nouméa et aux brigades territoriales concernées, à savoir Dumbéa et Païta.