C’est la fin d’un serpent de mer… Ou plutôt de terre. D’ici à décembre, la bretelle d’accès entre la voie express et Kenu In, à Dumbéa, sera enfin mise aux normes.
Voilà qui met un terme à un long feuilleton entre la ville et les propriétaires du centre commercial. Voilà aussi une bonne nouvelle pour les 10 000 automobilistes qui empruntent cet axe chaque jour. « Après tant de temps, surtout avec les trous qu’il y a sur la route, ça nous ferait du bien », témoigne une conductrice. Soulagement aussi pour ce chauffeur de taxi qui estime « qu’il était temps » que ces travaux se fassent.
Après tant de temps, ça nous ferait du bien.
Une chaussée sécurisée et éclairée
Depuis sa construction dans les années 80, en même temps que l’aménagement du centre commercial Kenu-In, cette route n’a jamais été conforme aux normes de la sécurité routière.
Virage dangereux, mauvais éclairage, sans parler des nids de poule à répétition… Tout cela sera bientôt fini, promet la province Sud, qui chapeaute les travaux.
D’ailleurs, le chantier a déjà commencé. Il doit durer quatre mois. Pendant la durée des travaux, la route restera ouverte le jour mais sera fermée la nuit, entre 20 h et 5 h du matin. « Les nuisances seront très restreintes », assure Guillaume Derquennes, le chef de la subdivision sud de la DAEM (direction de l’aménagement, de l’équipement et des moyens), à la province Sud.
Les nuisances seront très restreintes.
60 millions de travaux
Ces travaux d'aménagement porteront sur une bretelle de l’échangeur de Kenu-In, ainsi que sur le giratoire de Port-Vila. Coût de l’opération : 60 millions de francs. La société Kenu-In, propriétaire du foncier, sera le principal contributeur (40 millions), le reste est à la charge de la province (15 millions) et de la commune de Dumbéa (5 millions).
Mais les choses n’ont pas toujours été aussi simples, rappelle Mickaël Dib, le secrétaire général du groupe Kenu-In. « Il y a eu de longues années de tergiversations juridiques et économiques pour savoir qui allait payer quoi, et comment on organisait le transfert de la route. Ce n’était pas évident mais avec du temps et de la bonne volonté, on arrive à tout. »
Il y a eu de longues années de tergiversations juridiques et économiques pour savoir qui allait payer quoi et comment on organisait le transfert de la route.
Une nouvelle station-service
En plus de ces travaux routiers, une nouvelle station-service doit voir le jour, l’an prochain, malgré la présence d’une station concurrente à quelques centaines de mètres, dans le même complexe commercial. Celle-ci doit ouvrir l'an prochain, et vient s'ajouter à autre station Mobil prévue du côté de la piscine de Koutio. Les précisions de Franck Willems, directeur général de la Mobil.
ITW directeur de la Mobil