Trois élèves de Dumbéa ont étrenné mercredi le dispositif du rappel à l’ordre. Ayant dégradé leur collège, ou consommé de l’alcool et des stupéfiants, ils ont été reçus à l’hôtel de ville par le maire, les forces de l’ordre et leur chef d’établissement.
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Au lieu du tribunal, direction l’hôtel de ville. A la place du juge, des assesseurs et du procureur, place au maire, à un gendarme, un policier, un représentant du vice-rectorat.... Chaque premier mercredi du mois, la municipalité de Dumbéa se donne désormais rendez-vous, à huis clos, avec des auteurs d’incivilités.
Une mise en garde
Ce 4 septembre, le dispositif a commencé à être expérimenté avec trois jeunes habitants, scolarisés à trois endroits différents de la ville. Deux étaient entendus pour dégradations au sein de leur collège et le dernier, pour consommation d’alcool et de stupéfiants. Ils sont venus accompagnés de leurs parents. Et la séance de mise en garde, en présence du chef d’établissement, a duré une vingtaine de minutes.Eviter de continuer la procédure
«Ça évite de continuer la procédure, c’est-à-dire qu’ils se retrouvent éventuellement devant les tribunaux», explique le maire, Georges Naturel. «C’est bien ça, le rappel à la loi : leur dire les poursuites qu’ils peuvent avoir s’ils continuent à faire ces faits. Et on va suivre ces cas.»C’est leur dire les poursuites qu’ils peuvent avoir s’ils continuent.
- Georges Naturel, maire de Dumbéa