Un homme blessé par arme à feu dans le Nord de Dumbéa

Panneau gendarmerie, image d'illustration.
Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 juillet, un sexagénaire a agressé un voisin par arme à feu, dans le quartier dumbéen de Nondoué. Il s’est ensuite retranché chez lui, expliquait quelques jours après la gendarmerie, qui a recouru à un négociateur et au GIGN pour l’interpeller.

[MISE A JOUR DU 5 JUILLET]

On en sait un peu plus sur ce qui s’est passé à Nondoué, sur la commune de Dumbéa, le week-end des 2 et 3 juillet. Cette nuit-là, un habitant de soixante ans tire sur un jeune homme de son proche voisinage. Il appelle les secours vers 1 heure du matin et selon un communiqué envoyé le mardi 5 par la gendarmerie, le riverain  prévient : si les forces de l'ordre viennent chez lui, il a des armes et des munitions pour les accueillir. 

En lien avec Paris

Le périmètre est alors bouclé, "pour protéger la population voisine de tout risque de blessure". Par ailleurs, "les négociateurs régionaux et le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale sont engagés pour interpeller l’auteur sans violence". A 2h30 du matin, c'est partie pour la phase négociation. "Jusqu’à l’aube, un gendarme spécialement formé dans cette technicité et appuyé par la cellule nationale de négociation, située à Paris, tente de prendre contact avec l’auteur présumé. Sans succès", indique le communiqué.

Le GIGN est intervenu.

GIGN et drone

"Équipée de moyens nocturnes, une première équipe du GIGN investit le domicile", relate le "Comgend". "Pendant ce temps, une seconde équipe positionnée à l’extérieur et appuyée par une drone stationnaire décèle une présence physique dans la végétation aux abords du domicile." L'homme, qui tient son fusil, obéit alors aux injonctions. Il peut alors être arrêté. Rappelons que la victime a été conduite blessée au Médipôle, ses jours n'étaient pas en danger. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Nouméa.