VIDEO. Crise en Nouvelle-Calédonie : le Dr De Greslan en appelle à "libérer l'accès au pont des érudits" et au Médipôle

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L'accès au Médipôle de Dumbéa est toujours très compliqué. Ce mardi 04 juin, le Dr Thierry De Greslan, président de la commission médicale du CHT, en appelle à la responsabilité de chacun et à "libérer l'accès au pont des érudits".

Les accès au Médipôle de Dumbéa ont été une nouvelle fois bloqués, ce lundi 3 juin. Les soignants ne savaient pas s'ils pouvaient atteindre l'hôpital et les ambulances ont, elles aussi, été bloquées.

Le Dr Thierry De greslan, président de la commission médicale d'établissement, en appelle à la responsabilité de chacun, ce mardi 04 juin. "Il y a beaucoup de patients qui meurent en dehors de l'hôpital, par défaut de soins. C'est le premier message que je souhaitais passer aujourd'hui", révèle le médecin. 

"Il faut que l'accès puisse être libéré en permanence"

Un accès encore très compliqué au Médipôle, qui dissuade les patients ayant besoin de soins, de s'y rendre. "L'hôpital est faiblement rempli. Les gens ne viennent pas jusqu'ici. On a 320 personnes hospitalisées sur 450 places, on n'a jamais connu ça", poursuit le Dr De Greslan. 

Impossible également de faire partir le SMUR. L'hôpital a donc refermé le hall et les parkings, jusqu'à nouvel ordre, par manque de sécurisation du site. "On n'a plus de sorties du SMUR pour aller chercher les patients dehors, parce que l'ambulance n'est pas sécurisée", indique le médecin, qui lance un appel. "J'en appelle, avec une certaine colère, au fait qu'on puisse libérer les accès au pont des érudits. Il faut que l'accès ici puisse être libéré en permanence pour faire des aller-retour, y compris la nuit".

Contactez le 15 pour les urgences

Le Dr De Greslan, rappelle que tous les Calédonien sont soignés au Médipôle. "Nous, on accueille tout le monde. Quel que soit l'origine de la blessure ou l'origine du blessé, on soigne tout le monde de la même manière depuis le début, et on continuera", assure le professionnel de santé.

Il précise que le 15 est toujours à disposition, pour les urgences. Et que les ambulances peuvent venir chercher les patients, "en situation critique".