EN IMAGES. Vous reprendrez bien un petit ver ?

Le ver de bancoule au pastis et beurre maître d'hôtel.
La fête du ver de bancoule bat son plein à Farino ce dimanche 10 septembre. L'occasion de goûter au fameux ver avec une touche de pastis et de beurre maître d'hôtel. A la fois juteux et croustillant, il peut être cuit à toutes les sauces.

C'est le rendez-vous incontournable pour les amateurs de ce mets exceptionnel : le ver de bancoule. Jusqu'à 15 heures, à Farino, vous pouvez découvrir cette larve d'insecte qui peut être cuisinée à toutes les sauces.

Le petit ver à déguster.

La recette de Mamie Fogliani

Ils sont juteux et croustillants. Mamie Fogliani a imaginé la recette du ver sauté au pastis et beurre maître d'hôtel. Sa nièce perpétue la tradition.

La nièce de Mamie Fogliani râpe le coco.

Une technique éprouvée pour râper. À voir ci-dessous.

Le coco est râpé par la nièce de mamie Fogliani, figure de Farino. ©Anne-Claire Lévêque / NC la 1ère

On ne sait pas exactement combien il y a de vers dans chaque tronc de bancoulier : des années on en a 2 000, des années 500 !

Ghislaine Arlié, présidente de l'association du marché de Farino.

Mais est-ce qu’il y en aura assez pour tous les visiteurs ? La réponse de Ghislaine Arlié, la présidente de l’association du marché de Farino : "On ne sait jamais à l'avance combien on aura de vers de bancoule. On ne sait pas exactement combien il y a de vers dans chaque tronc de bancoulier : des années on en a 2 000, des années 500 !"

Des petits vers dans le coco.

Dégustation du ver de bancoule

Chaque année, les badauds se bousculent pour avoir un ver cuit. Première dégustation à midi, la deuxième à 13 heures. Découvrez aussi les concours de fouillage et de bouffage, à 10h30 et 13h30, animés par Ghislain Santacroce.

Dégustation pour tous à partir de midi !
De nombreux stands de produits locaux.

Dans chaque stand, les recettes sont différentes. Mais il faut savoir que seul, sans additif, le ver n'a pas de goût. 

Des artisans locaux pour se régaler.

La fête du ver de bancoule ferme à 15h.

Un reportage de Maurice Violton et David Sigal

©nouvellecaledonie