Ce dimanche, à Farino, la 29ème édition de la fête du ver de bancoule a, cette année encore, attiré son lot de visiteurs. De nombreuses personnes se sont prêtées au jeu du « fouillage », puis du « bouffage ».
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Il est gras, translucide, pas forcément attirant, et pourtant le ver de bancoule est bien comestible.
« Le bois est très tendre, çà permet de fouiller au maximum » explique cette participante. « Il faut bien mettre les mains dedans et ne pas avoir peur de bien toucher les cafards et tout ».
Pour certains, cette première dégustation s’est révélée à la fois juteuse et croustillante, mais pas toujours bonne.
D’autres n’en sont pas à leur coup d’essai, preuve peut-être que le ver a ses saveurs que la raison ignore. « On croque, il y a quelque chose qui explose, qui devient liquide, çà a un petit goût de noisette. Cuit, çà fait plus friture, mais bon, c’est sympa » commente cette goûteuse.
Il y en a enfin pour qui le goût des larves restera un mystère, au moins jusqu’à l’année prochaine.
Le reportage de Laura Schintu et Nicolas Fasquel
Le « fouillage »
Certains courageux sont même prêts à se battre pour en récupérer le plus possible. Pour arriver en tête du concours de « fouillage », il leur faudra de la vigueur et de la chance pour déloger les vers de leurs troncs.« Le bois est très tendre, çà permet de fouiller au maximum » explique cette participante. « Il faut bien mettre les mains dedans et ne pas avoir peur de bien toucher les cafards et tout ».
Le « bouffage » pas toujours simple
Mais le ver, il ne suffit pas de le trouver. Il faut aussi y goûter. Pour la préparation, on peut compter sur les chefs du jour qui connaissent les bons ingrédients pour que les larves révèlent toutes leurs saveurs : « La recette, c’est un bon beurre persillé et au dernier moment, flamber avec du pastis ».Pour certains, cette première dégustation s’est révélée à la fois juteuse et croustillante, mais pas toujours bonne.
D’autres n’en sont pas à leur coup d’essai, preuve peut-être que le ver a ses saveurs que la raison ignore. « On croque, il y a quelque chose qui explose, qui devient liquide, çà a un petit goût de noisette. Cuit, çà fait plus friture, mais bon, c’est sympa » commente cette goûteuse.
Il y en a enfin pour qui le goût des larves restera un mystère, au moins jusqu’à l’année prochaine.
Le reportage de Laura Schintu et Nicolas Fasquel