VIDÉO. Rencontre avec des pionnières du marché de Farino

Lapin, poulet, pigeon, confitures, patates : depuis 1987, Paulette Guisgant a tout écoulé au marché de Farino. Elle fait partie des pionniers, de ceux qui ont suivi Mamie Fogliani dans l’aventure. Un personnage. Comme Mamie Fogliani, décédée en 2020. “Y’a des personnes qui disaient : ‘Vous allez faire un marché, vous croyez que ça va marcher ?’ Toute façon, on va essayer et si ça marche pas, on arrête, point barre. Et puis quand ils ont vu que ça marchait, certains nous ont rejoints”, raconte-t-elle.

Souvenirs 

Des souvenirs avec Mamie Fogliani, elle en a plein la tête. Au marché et en dehors. "Pour attraper un cochon sauvage au lasso, on monte dans le pick-up mais le moteur cale, le pick-up part en arrière ! Mamie a fait contre poids. Après, elle a dit qu’elle montait plus avec moi”, rigole-t-elle. 

C’est le marché de la tribu de Bâ qui a inspiré Mamie. “On trouvait ça tellement formidable”, racontait-elle quelques années après la création du marché de Farino. Organisé tous les deuxièmes dimanches du mois, il accueille une quarantaine d’exposants. Au départ, ils venaient principalement de Bâ et de Sarraméa. “Puis on est allé chercher ceux de Oui Poin et Koindé”, retrace Ghislaine Arlie, l’une des filles de Mamie Fogliani. Aujourd’hui, certains viennent de Ouégoa ou encore de Yaté.