A La Foa, l'internat provincial fête ses quarante ans d'existence. Un anniversaire célébré mercredi. Pendant une journée entière, l'établissement a accueilli les anciens internes, les parents d'élèves et les anciens salariés. Un rendez-vous chargé de souvenirs.
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Des photos, certaines jaunies par le temps, et en face, des anciens internes qui font un petit bond dans le passé. Ouvert le 1er mars 1980, l’internat provincial de La Foa aura vu quelques milliers de jeunes parcourir ses couloirs. Des jeunes qui se retrouvent pour ce quarantième anniversaire et laisser échapper un peu de nostalgie.
« Moi, j’ai vécu six ans ici, dans les murs de l’internat, et on a été très bien encadrés » explique une ancienne élève.
« C’était familial, c’était convivial, les surveillantes c’était nos exemples, nos deuxièmes mamans » renchérit une autre.
« Quand je les rencontre et que je m’aperçois qu’ils ont réussi, qu’ils ont un métier, qu’ils ont une famille, des enfants, je suis fière, fière, fière de mon travail » raconte Marie-Paule Poiwi, ancienne salariée à la retraite. « Je pense que l’internat, ça a été bénéfique pour certains élèves. Ils n’avaient pas d’étude le soir chez eux, ils se levaient le matin de bonne heure pour prendre le bus…donc c’est très bien d’avoir fait cet internat. Il y a eu des élèves de Canala, de Kouaoua, de Boulouparis, des îles aussi ».
« C’est une génération qui est passée à l’internat de La Foa. La fresque elle représente vraiment l’enfant qui arrive, qui grandit, qui s’instruit, qui fonde sa propre famille et aujourd’hui, on accueille des enfants d’anciens internes » explique Isabelle Diem, conseillère principale d’éducation.
L’internat accueille cette année cent quinze enfants. Un effectif qui tend à baisser. Si les temps changent et que la demi-pension reste préférable pour certains, beaucoup d’autres voient encore dans l’établissement un moyen de s’accomplir, notamment par le programme internat d’excellence ou encore la volonté de la direction de centrer ses activités sur l’environnement et le bio pour l’avenir.
Le reportage de Nathan Poaouteta
« Moi, j’ai vécu six ans ici, dans les murs de l’internat, et on a été très bien encadrés » explique une ancienne élève.
« C’était familial, c’était convivial, les surveillantes c’était nos exemples, nos deuxièmes mamans » renchérit une autre.
« Je suis fière de mon travail »
Maman, surveillante, pion, autant de mots pour qualifier ce que l’on appelle aujourd’hui des adjoints d’éducation. Ils sont seize actuellement, ils étaient et restent encore en première ligne au sein de l’internat auprès des jeunes. Certains anciens salariés gardent des souvenirs indélébiles.« Quand je les rencontre et que je m’aperçois qu’ils ont réussi, qu’ils ont un métier, qu’ils ont une famille, des enfants, je suis fière, fière, fière de mon travail » raconte Marie-Paule Poiwi, ancienne salariée à la retraite. « Je pense que l’internat, ça a été bénéfique pour certains élèves. Ils n’avaient pas d’étude le soir chez eux, ils se levaient le matin de bonne heure pour prendre le bus…donc c’est très bien d’avoir fait cet internat. Il y a eu des élèves de Canala, de Kouaoua, de Boulouparis, des îles aussi ».
Des relations qui se sont créées au fil des années
Ce sont donc plusieurs classes d’âge et générations qui se sont rencontrées. Pour marquer l’événement, une sculpture et une fresque réalisées par les enfants ont été dévoilées. Il aura fallu deux ans à la sculpture pour voir le jour sous les mains des enfants et des animateurs sculpteurs de la région. La fresque, elle, raconte en peinture la profondeur des relations créées dans cet internat.« C’est une génération qui est passée à l’internat de La Foa. La fresque elle représente vraiment l’enfant qui arrive, qui grandit, qui s’instruit, qui fonde sa propre famille et aujourd’hui, on accueille des enfants d’anciens internes » explique Isabelle Diem, conseillère principale d’éducation.
L’internat accueille cette année cent quinze enfants. Un effectif qui tend à baisser. Si les temps changent et que la demi-pension reste préférable pour certains, beaucoup d’autres voient encore dans l’établissement un moyen de s’accomplir, notamment par le programme internat d’excellence ou encore la volonté de la direction de centrer ses activités sur l’environnement et le bio pour l’avenir.
Le reportage de Nathan Poaouteta