Annonce dimanche soir, par l’invitée du journal télévisé. Sonia Backès explique en avoir eu confirmation quelques heures plus tôt, "le président de la République souhaite que Nicolas Metzdorf soit le candidat de la majorité présidentielle dans la deuxième circonscription". Celle qui représente toute la Grande terre, en dehors de Nouméa.
"Oui, c'est vrai"
Interrogé ce lundi matin, l’intéressé, âgé de 33 ans, confirme la démarche présidentielle - "Oui, c’est vrai" - mais explique qu’il pèse toujours sa décision. "Ça fait un moment déjà qu’Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu me demandent d’y aller, à cette élection législative", précise Nicolas Metzdorf. "Ils considèrent que je suis un fidèle depuis le début, que je suis un jeune Calédonien de Brousse et qu’il y aurait une valeur ajoutée à avoir un député calédonien de ce type lors de la sortie de l’Accord de Nouméa, parce qu’ils souhaitent se baser sur la jeunesse et l’avenir pour écrire le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie."
"Ça a des conséquences"
L’élu loyaliste demande toutefois encore un peu de temps avant de trancher. "C’est un honneur terrible, pour moi, parce que c’est le président de la République, ça fait plaisir. Après", modère-t-il, "il faut prendre une décision réfléchie. Je suis maire de La Foa, ça a des conséquences, je m’étais engagé à ne pas y aller. Ça a des conséquence pour mon parti Générations NC. Ça a aussi des conséquences familiales, bien évidemment… On y réfléchit depuis un moment et l’heure va être à la décision dans les prochains jours." Et d’avancer une communication "dans la semaine".
Je prendrai mes responsabilités au moment venu et le moment approche.
Nicolas Metzdorf
Quid de Nina Julié ?
De Générations NC, on entendait un autre nom, pour les législatives, celui de Nina Julié. "On a eu le temps de bien en discuter", assure Nicolas Metzdorf. "Nina est une fille formidable, travailleuse, avec un sens politique au-dessus de la norme, qui a un grand avenir devant elle. Elle a toute sa place dans la seconde circonscription. Après, il y a des discussions qui se font avec les quatre partis loyalistes aussi, avec le président de la République. Le choix, de manière collective, se porte plus sur mon nom alors, bon…"
Nicolas Metzdorf à propos des législatives, par Mathieu Ruiz Barraud