Gestion de la province Sud, internat de la réussite, jeunesse : Gil Brial, vice-président de la province Sud, invité de la matinale

Gil Brial, 2e vice-président de la province Sud.
Gil Brial, 2e vice-président de la province Sud, était l'invité de la matinale radio le jeudi 7 juillet, pour évoquer l’organisation de la province Sud après la nomination de Sonia Backès au sein du gouvernement national et l’inauguration de l’internat de la réussite à Dumbéa-sur-mer.

Nommée en début de semaine secrétaire d’Etat en charge de la Citoyenneté auprès de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, et de son ministre délégué aux territoires ultramarins, Jean-François Carenco, Sonia Backès a annoncé conserver son mandat au sein de la province Sud. Aucune incidence sur la gestion de l’exécutif, a fait savoir Gil Brial, son 2e vice-président. "Cela ne va pas nuire à l’organisation ni à l’efficacité de l’administration. Il faut une organisation humaine et technique. Nous avons déjà une organisation performante, des élus soudés et nous sommes très avancés au niveau de la dématérialisation."

Mais la charge de travail sera plus importante, concède Gil Brial, "nous sommes plusieurs à être des travailleurs de l’ombre, il va falloir sortir de ce rôle plus souvent, désormais". Sonia Backès sera de retour sur le Caillou à la fin du mois de juillet, en même temps que Gérald Darmanin et Jean-François Carenco en visite officielle.

L’internat de la réussite : « le plus beau projet politique que j’ai eu à porter depuis que je suis élu »  

Inauguré ce mercredi à Dumbéa-sur-mer, l’internat de la réussite Henriette-Pentecost accueille quarante enfants, vingt filles et vingt garçons, âgés de dix à quinze ans. C’est le premier projet du genre financé par la province Sud et l’Etat. Un projet de longue date qui doit permettre de réduire les inégalités. "On a des élèves qui ont de bons résultats scolaires mais qui sont moins bien accompagnés", explique Gil Brial. Ces élèves bénéficient désormais d’un soutien scolaire personnalisé et participeront gratuitement à des activités culturelles et sportives. "On veut qu’ils puissent s’épanouir et l’épanouissement passe certes par la réussite scolaire mais aussi par une ouverture sur le monde".

Accès aux élèves de l’agglomération

L’internat a ouvert ses portes en février dernier. Les pensionnaires sont scolarisés au collège d’Apogoti et rentrent tous les week-ends à la maison. "Pour l’instant, seuls les enfants de l’agglomération sont pensionnaires car c’est une expérimentation". Si les résultats sont concluants, la province Sud envisage d’ouvrir d’autres structures de ce type dans les années à venir. "On pourrait l’ouvrir aux élèves de plusieurs communes."

Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.