L’île des Pins a été équipée d’une sirène à tsunami et elle devait retentir pour la première fois ce mercredi, à midi. Installée sur le toit de la brigade, elle fait partie du réseau d'alerte centralisé à Nouméa par la sécurité civile de la Nouvelle-Calédonie.
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Kunié dispose enfin d’une sirène d'alerte au risque de tsunami. Elle se trouve à Kuto, sur le toit de la gendarmerie, et l'île des Pins devait l'entendre pour la première fois aujourd'hui. Mais pas de panique, il s'agit d'un test pour vérifier qu'elle fonctionne. Un essai de trente secondes qui se renouvellera chaque premier mercredi du mois, à midi. Le véritable signal, celui qui prévient qu'il y a risque de raz-de-marée et qu'il faut s'éloigner du rivage, durerait plus longtemps et de façon renouvelée.
«Quatre ou cinq sirènes installées par an»
«Chaque année, nous continuons à élargir le réseau, de manière à élargir la couverture de ce risque en installant quatre ou cinq sirènes par an, détaille Olivier Ciry. Il est responsable du service d’assistance technique aux communes et aux acteurs de sécurité civile. «Le risque tsunami est globalement bien couvert en Nouvelle-Calédonie. Néanmoins, il reste encore un certain nombre de zones difficiles, précise-t-il. Aujourd'hui, nous avons 61 sirènes d'installées.»Centralisé
Comment ça marche? «Le système est centralisé au centre opérationnel gouvernemental, ce qui nous permet de déclencher les sirènes de manière centralisée, indique Olivier Ciry. On peut faire sonner seulement certaines communes, voire seulement certaines sirènes de certaines communes.»Cinq communes pas concernées
La sécurité civile dispose d'environ dix millions par an pour maintenir le réseau en état. A noter que cinq communes ne sont pas concernées par ces alertes et ces sirènes. Farino et Sarraméa, parce qu'elles sont enclavées dans les terres. Mais aussi Kaala-Gomen, La Foa et Pouembout, qui n'ont pas de zones peuplées sur le littoral à risque.