L'incendie qui a sévi samedi à Dumbéa puis Païta a encore occupé les pompiers toute la journée de dimanche, provoquant la coupure de la RT1 durant deux heures. Ce soir, ils font état de plus de 600 hectares partis en fumée. Plusieurs centaines de maisons ont dû être protégées.
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Il n’en finit pas, ce feu de forêt. L’incendie qui a débuté samedi en fin de matinée vers Val-Suzon, commune de Dumbéa, s’est encore étendu ce dimanche. «La surface brûlée est estimée à 500 hectares, plusieurs centaines d’hectares sont toujours menacées et une centaine d’habitations ont été protégées», résumait la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques dans son point de la fin d'après-midi.
Le reportage de Clarisse Watue et Cédric Michaut :
La nuit venue
Encore quelques heures plus tard, le chef de corps de Païta, Gwenval Cambon, ajoutait une centaine d'hectares à ce bilan provisoire :Le long de plusieurs lotissements
En début d’après-midi, une habitation située en contrebas du lotissement les Pétroglyphes, à Païta Sud, a dû être évacuée tant le feu se rapprochait. Pétroglyphes, Fougères, Kaman, Héliopolis, Rolland, Niaoulis... «Le sinistre a eu la particularité de longer plusieurs lotissements», décrivait ce dimanche Anthony Guépy, commandant des opérations pour la sécurité civile. «La grosse difficulté, depuis hier en début d’après-midi, c’est que nous sommes surtout sur la protection des habitations tout autour du feu.»Feu de Païta et Dumbéa, point de situation numéro 3 by Françoise Tromeur on Scribd
Végétation diverse
En fin d'après-midi, quarante pompiers étaient déployés, depuis les casernes de Dumbéa, Païta et Nouméa, mais aussi de l'aéroport et bien sûr de la sécurité civile. Ils «sont confrontés à un important feu de forêt comprenant de la végétation de différents types», détaille le second point de situation : niaoulis, paille sèche, fougères et autre pins colonnaires. Autre difficulté, un secteur très vallonné et difficile d'accès. Deux hélicos bombardiers d'eau n'ont cessé de tourner et de larguer, parfois à la façon d'un ballet.Le reportage de Clarisse Watue et Cédric Michaut :