Cathy Geoffray commence sa 8ème saison de Whale Watching mais aucune baleine en vue ce samedi 10 juillet. Environ 300 individus se déplacent chaque année dans nos eaux pour se reproduire et mettre bas. La mission de Cathy : les protéger en sensibilisant les usagers de la mer.
"On peut sanctionner évidemment. Généralement, ça se passe bien, donc le mieux, c’est quand même d’informer les usagers pour qu’ils aient le bon comportement" explique Cathy Geoffray, capitaine garde-nature. "C’est arrivé dans le passé mais on espère que ça arrivera de moins en moins. Si on perturbe intentionnellement un groupe de baleines, c’est une sanction qui peut être de 90 000 francs CFP".
Une charte devenue réglementation
L’année dernière c’était plus de 5500 visiteurs qui espéraient les voir. Pour la vingtaine de whale watchers, il existait une charte pour les observer dans les meilleures conditions.
"On a collaboré à l’époque avec la province Sud et les scientifiques pour élaborer cette charte et que ça convienne un peu à tout le monde" explique Gilles Watelot, capitaine du Nobo.
Cette charte est passée en réglementation depuis 2019. L’objectif est que chacun puisse connaître les règles. Pas plus de quatre bateaux autour d’une baleine, ne pas s’approcher à moins de 100 mètres et ne pas observer de mamans avec leurs baleineaux.
" Je trouve que c’est vachement bien que les gardes nature viennent, ils nous disent tout. Ils nous ont même donné le petit guide de la province Sud qui nous explique tout. Du coup, on n’a plus d’excuses pour faire des mauvais comportements" commente Hugo, un plaisancier.
Des cartes codées
Pour connaître la position des baleines, Des gardes restent positionnés au Cap N’Dua. Ils préviennent les usagers grâce à une carte codées. Seuls les professionnels y ont accès.
" Cette carte codée change tous les ans à la saison des baleines. On s’en sert pour retrouver où on va pouvoir aller observer des groupes, et ça permet aussi de répartir les bateaux des whale-watchers, des associations, etc." explique Emilien Herlem, garde nature.
Depuis cette année, tout le monde peut aussi signaler des mammifères marins en détresse ou échoués, en appelant le 16 par VHF ou téléphone.
Pour en savoir plus sur la règlementation :