L'incendie qui s'est déclaré vendredi au Mont-Dore, du côté des Bois du Sud, a continué à être combattu par d'importants moyens, terrestres et aériens. Il a été fixé, mais les conditions météo ont engendré des reprises de feu dans la journée.
•
[MISE A JOUR DE LUNDI SOIR]
Ce lundi, en fin de journée, la situation n'était «pas encore totalement sous contrôle», dans le Grand Sud, sur la commune du Mont-Dore. Eric Backès, directeur de la sécurité civile, signalait «quelques difficultés de par un vent qui s'est renforcé dans l'après-midi et surtout qui a changé de direction. Donc, qui a un petit peu perturbé l'organisation tactique sur place et qui a engendré des reprises de feu.» Par conséquent, le dispositif de lutte contre cet incendie en cours depuis vendredi midi sera reconduit demain, mardi.
Ecoutez son point de situation recueilli par Jeannette Peteisi.
Ce lundi, en fin de journée, la situation n'était «pas encore totalement sous contrôle», dans le Grand Sud, sur la commune du Mont-Dore. Eric Backès, directeur de la sécurité civile, signalait «quelques difficultés de par un vent qui s'est renforcé dans l'après-midi et surtout qui a changé de direction. Donc, qui a un petit peu perturbé l'organisation tactique sur place et qui a engendré des reprises de feu.» Par conséquent, le dispositif de lutte contre cet incendie en cours depuis vendredi midi sera reconduit demain, mardi.
260 hectares
La semaine a toutefois commencé par une nouvelle encourageante: en fin de matinée, le feu a été considéré comme fixé, c'est-à-dire ne progressant plus. Les pompiers, et les agents provinciaux, ont enregistré des progrès dans la lutte contre le sinistre qui a brûlé, à ce stade, 260 hectares de végétation. Malgré des conditions défavorables qui ont causé une importante reprise de feu en fin de matinée, et d'autres, donc, dans l'après-midi.Traquer les fumerolles
«On a fixé le feu. Il reste quand même dangereux», détaillait à 11 heures l'adjudant-chef Jean-Louis Marlier, chef de corps des pompiers du Mont-Dore. «Le vent a tourné mais ça reste un vent faible. On a quand même des points chauds sur les hauteurs. On a engagé beaucoup de personnels à pied, on traque la moindre fumerolle.»Ecoutez son point de situation recueilli par Jeannette Peteisi.