Découverte de l’art batik indonésien au Mont-Dore

L'art du batik se décline aussi sur toile.
Deux artistes indonésiens présentent, en Nouvelle-Calédonie, l’art du batik du 5 au 30 octobre au centre culturel du Mont-Dore. Une technique traditionnelle de teinture à la cire d’abeille chaude.

A l’origine utilisé pour créer des motifs ornementaux sur des vêtements, le batik se développe au-delà de la mode. Maîtres de cet art ancestral, Fikky Ananda et Djoni Sumantri proposent de découvrir cette façon de faire de la teinture sur des tissus, vêtements ainsi que des toiles. 

"Le batik en Indonésie est quelque chose de traditionnel. Mais ici, nous voulons montrer l’aspect contemporain et expressif avec beaucoup de couleurs, commente Fikky qui arrive tout droit de Yogyakarta, en Indonésie. Aujourd’hui, la jeune génération pense que le batik n’a pas évolué avec le temps. Nous voulons inspirer la jeune génération pour leur montrer que le batik peut être différent."

Reportage sur le batik par Lizzie Carboni

Aujourd’hui, le batik se fait sur plein de supports, en Indonésie.

Thierry Timan, président de l’association indonésienne de Nouvelle-Calédonie

Les Calédoniens s'initient au batik.

Tradition culturelle en évolution

Fikky et Djoni, ces deux artistes reconnus et professeurs de batik souhaitent transmettre cet art de la teinture aux Calédoniens. Une tradition culturelle, qui a évolué au fil du temps. Fikki et Djoni dévoilent des œuvres qui ont pris parfois plusieurs mois avant d’être achevées, créant à partir de la technique du batik et en y ajoutant mille et une couleurs. Une version très XIXe siècle de cet art ancestral. Leurs oeuvres sont exposées du 5 au 30 octobre, dans le hall du centre culturel du Mont-Dore.

Un reportage de Laurence Pourtau et David Sigal

©nouvellecaledonie