Ils ont tout perdu dans l’incendie du Pont-des-Français

Une famille a tout perdu dans l’incendie qui s’est déclaré ce dimanche soir rue des Moratia au Pont-des-Français. Le sinistre a ravagé leur maison et a un temps menacé les habitations alentours. Au lendemain de l’incendie, les habitants du quartier ne peuvent que constater l’ampleur des dégâts.
 
L’incendie s’est déclaré vers 19h30 dans cette maison en bois de la rue des Moratia, mais à l’arrivée des pompiers aux environs de 20 heures, les flammes ont déjà ravagé la toiture, qui s’est effondrée. Heureusement, aucun occupant ne se trouvait à l’intérieur.
 



Le feu menace également les habitations voisines, qui sont alors évacuées par les pompiers.
 

Chez nous, on a juste eu une porte en PVC qui a fondue et la toiture qui a été un peu touchée par les flammes.

Nicolas N'Guyen



Parmi elles, celle de Nicolas N’Guyen, située à seulement quelques mètres de là. Au lendemain du sinistre, pendant que les pompiers éteignent les dernières fumerolles, il ne peut que mesurer sa chance de n’avoir subi que  des dommages mineurs« Chez nous, on a juste eu une porte en PVC qui a fondue et la toiture qui a été un peu touchée par les flammes. Mais ça va. Heureusement que le vent ne venait pas vers nous surtout », raconte-t-il.
 

 

Soulagement des riverains

Même soulagement pour Minh Tran, qui vit lui aussi à proximité immédiate de la maison incendiée. Alerté par les épaisses fumées et les bruits d’explosions, sa famille a immédiatement appelé les secours : « Ma fille a appelé les pompiers, 30 minutes après ils sont arrivés. Mais c’était trop tard, le feu était au plafond et il commençait à tomber. Les pompiers sont arrivés ils ont bien sécurisé nos maisons, celles de tous les voisins et, là, ils ont pu maîtriser le feu. »
 


Les trois occupants de la maison, qui n’était pas assurée, ont tous été relogés chez des membres de leur famille. L’heure est à la reconstruction psychologique après cet incendie a priori accidentel qui serait parti d’une friteuse. Une enquête de la gendarmerie est en cours.


Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut : 
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