Vêtus d’un maillot rouge floqué du n°12 et du nom de Koloty, les joueurs du Mont-Dore Basket Club ont rendu hommage à leur manière à leur ancien coach et président, en échangeant quelques balles sous la halle qui porte désormais le nom de Kilikili.
Un nouveau nom, qui une véritable responsabilité. Décédé en 2016 à l’âge de 41 ans d’une crise cardiaque, Jean-Claude Kilikili était basketteur, mais aussi policier municipal. Celui que l’on appelait aussi "Koloty" était un exemple pour les jeunes de la commune.
"C’est notre tour, aujourd’hui, de faire en sorte que cette histoire existe. Qu’elle se perpétue et qu’elle puisse conforter, réconforter et persuader les futurs jeunes, qui ne l’ont pas connu, que tout est possible", pense Lindsay, une joueuse du club.
L’un des tous premiers membres du Mont-Dore basket club
C’est l’association fondée par la famille de Jean-Claude Kilikili qui a demandé à ce que la halle soit rebaptisée de son nom. Demande aussitôt acceptée par le maire du Mont-Dore Eddie Lecourieux.
"Ces sportifs-là restent des exemples pour les générations qui sont là et qui arrivent. J’ai souhaité, à travers cela, démontrer qu’un gamin des quartiers peut avoir son nom sur une plaque", explique le premier édile.
L’enfant de Robinson a su se créer un nom dans le milieu sportif. D’abord en gravissant un à un les échelons du Mont-Dore basket club, dont il fut un des tous premiers membres, se rappelle Eric Gay, précédent maire du Mont-Dore.
C’est l’exemple d’un jeune qui avait un comportement très humble, très respectueux et qui est parti de très loin pour se construire, avec l’esprit qu’on a essayé de donner au sport, sur la commune.
Eric Gay, ancien maire
Basketteur, mais aussi policier municipal, Jean-Claude Kilikili se sera investi toute sa vie pour sa commune. Près de six ans après sa disparition, celle-ci ne l’a pas oublié.
Retrouvez le reportage de Charlotte Mannevy :
La halle des sports de Boulari baptisée Jean-Claude Kilikili