Pas besoin d’aller très loin de Nouméa pour plonger dans le nickel et l’extraction de minerai. Au Mont-Dore, passé le pont sur la rivière des Pirogues, on arrive assez vite en contrebas de mines en activité. Elles s’appellent Graziella, ou Ada, et sont exploitées depuis quelques années par le groupe Maï Kouaoua mines.
Graziella a justement reçu la visite d’apprentis mineurs, mardi 20 juillet : la classe 403 au collège de Dumbéa-sur-mer a suivi le fil des opérations. Première découverte, la gestion des eaux à travers des décanteurs.
Là où on extrait, lorsqu'il pleut, l’eau coule rouge. On va l'amener où on veut, ce sont ces fameux décanteurs.
A un autre endroit, les dumpers déchargent le minerai extrait du sol. Il est chargé sur d’autres camions et acheminé jusqu’au port, dans la baie voisine de N’Go. Entre 1 500 et 2 000 tonnes de minerai sont ainsi transportées tous les jours.
Les collégiens se voient aussi expliquer la composition géologique du sol.
On a de la saprolite terreuse donc friable, cassable à la main. Et ici, de la saprolite dure, pas cassable mais altérée. La concentration en nickel est forcément plus forte.
Après les explications, place à l’action avec une plantation d’arbres de maquis minier.
Et dernière étape, la zone de chargement baie de N’Go, où le nickel est mis sur barge puis amené jusqu’à un minéralier.
Un récit de Brigitte Whaap et Claude Lindor :