Il y a six mois un incendie ravageait 2 500 hectares de maquis et de forêt dans la vallée de La Coulée. Ce samedi, dans le cadre de la semaine de l’environnement, la commune du Mont-Dore et l'association Mocamana organisaient ce matin une opération plantation.
Six mois après l’incendie qui a ravagé la zone, les volontaires se sont pressés pour remettre une couche de vert dans la nature. La victoire de la vie face à la catastrophe.
« C’est triste effectivement de le voir et de mesurer l’ampleur des dégâts et la durée que ça va prendre pour pouvoir restaurer tout ça » constate Christine Pollabauer, la présidente de l’association Mocamana. « Mais on n’a pas le droit de baisser les bras ».
« C’est très important, c’est surtout pour la nature. Les arbres, c’est eux qui donnent notre respiration, l’air » explique Michel Deuko, de l’association Ceni Hnyei de St Michel. « C’est pour ça que je veux le montrer à mes enfants ».
« C’est mieux de replanter les arbres et de refaire la nature plutôt que de laisser la nature comme ça, brûlée » commente la jeune Camélia.
« On a fait des inventaires à l’origine donc on sait quelles espèces étaient là à l’origine. Et aujourd’hui, on plante dix-huit espèces. Donc, c’est vraiment un mélange entre des espèces comme les herbes, des buissons, et des grands arbres » commente Christine Pollabauer, la présidente de l’association Mocamana.
Le reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor
« C’est triste effectivement de le voir et de mesurer l’ampleur des dégâts et la durée que ça va prendre pour pouvoir restaurer tout ça » constate Christine Pollabauer, la présidente de l’association Mocamana. « Mais on n’a pas le droit de baisser les bras ».
Des volontaires qui ont répondu à l’appel
Et comme une prise de conscience citoyenne, ils étaient plus nombreux que prévu à répondre à cet appel. Plus de deux cents amateurs à la main verte venus seuls, avec une association ou en famille, parce que l’éducation commence aussi par l’exemple.« C’est très important, c’est surtout pour la nature. Les arbres, c’est eux qui donnent notre respiration, l’air » explique Michel Deuko, de l’association Ceni Hnyei de St Michel. « C’est pour ça que je veux le montrer à mes enfants ».
« C’est mieux de replanter les arbres et de refaire la nature plutôt que de laisser la nature comme ça, brûlée » commente la jeune Camélia.
Dix-huit espèces différentes
Le pari était de repiquer sur un hectare 1 700 arbres et autres plantes, selon les règles de l’art et une organisation bien huilée, mais en respectant aussi la diversité des espèces végétales du maquis minier.« On a fait des inventaires à l’origine donc on sait quelles espèces étaient là à l’origine. Et aujourd’hui, on plante dix-huit espèces. Donc, c’est vraiment un mélange entre des espèces comme les herbes, des buissons, et des grands arbres » commente Christine Pollabauer, la présidente de l’association Mocamana.
Un plan de revégétalisation
Cette matinée marque le point de départ d’un plan de revégétalisation de la vallée de La Coulée, en collaboration avec des associations et des écoles de la commune du Mont-Dore. L’enjeu : mettre en terre 30 000 plants sur trois ans, sachant qu’il en faudrait des millions pour réparer les dégâts causés par le dernier incendie.Le reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor