Une soixantaine d'années après avoir commencé ses recherches, un octogénaire australien a pu se recueillir sur la sépulture de son arrière-arrière-grand-père, enterré à l'îlot Casy. Un ancêtre britannique qui fut capitaine santalier, et le premier pilote maritime de Nouvelle-Calédonie.
Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry, avec F.T. •
Une stèle et une plaque ont fait leur apparition à Casy. Depuis mardi 31 juillet, elles signalent que John Oliver repose dans le tout petit cimetière de l'îlot depuis plus de cent-cinquante-ans. Un monument posé mardi 31 juillet à l'occasion d'une belle rencontre: celle de ce Britannique décédé en 1859 et de son arrière-arrière-petit-fils.
La conclusion d'une longue quête
Stuart Olivier cherchait son trisaïeul depuis plus de soixante ans. Cet Australien de Perth a d'abord retrouvé sa trace par le biais du Cercle celtique de Nouméa. Accompagné de son épouse Margaret, il s'est rendu dans le Grand Sud pour conclure sa longue quête. Celle d'un trisaïeul qui, a-t-il découvert, joua un rôle dans l'histoire du Caillou.
Mort en mer
John Oliver a découvert ces eaux et ces terres en tant que capitaine transporteur de santal pour des négociants australiens. Il fut ensuite nommé pilote maritime par Tardy de Montravel, pour sa grande connaissance des côtes de la Calédonie mais aussi de ses habitants. Mort sur la corvette Thisbé, loin de Port-de-France, il fut enterré à Casy.
Premier enfant européen déclaré
Et son fils William s'avère le premier enfant européen officiellement déclaré à l'état-civil de la capitale, en 1856. Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry avec Stuart Oliver mais aussi Valérie Vattier, directrice du Musée maritime, et Yann Bouvet, président des pilotes maritimes.