Plus de six mois après son incendie, les scouts retrouvent leur camp au Mont-Dore

En décembre 2020, le camp de scouts du Mont-Dore avait subi un incendie criminel, qui avait détruit les locaux principaux. En cette première semaine de vacances, les jeunes scouts sont de retour sur site. 

115 enfants de 8 à 17 ans, encadrés par une quinzaine de chefs scouts ont retrouvé avec bonheur ce lundi, leur camp situé dans le grand Sud, près de la rivière de Pirogues.

Donations

En décembre dernier, les installations sur site avaient été saccagées, les vitres brisées, les équipements des enfants volés et les abris incendiés. "Ce qui a été détruit, c’est le bâtiment principal. C’est à l’intérieur que l’on avait tout le matériel logistique et tout a été entièrement détruit. Même chose pour les dortoirs de l’encadrement", précise Michel Reverce, président des scouts de Nouvelle-Calédonie. 

Avec 5 millions de francs CFP du gouvernement, plus d’un million de la mairie du Mont-Dore, et des donations de tous bords, Michel Reverce, le chef scout pompier professionnel de son état a relevé les manches. Cette semaine, 70% de scouts habitués et 30% de nouveaux déjà rompus aux travaux et activités sont accueillis. Au sein du camp, il faut avancer sa montre d’une heure, pour profiter de plus de soleil et travailler quand il fait plus chaud.

Interactions et débrouillardise

Tout le monde à un rôle à jouer que chacun prend très à coeur à l’image de Lou, qui vient au camp depuis près de 5 ans. Sur site, il est hygiéniste. "On trie les déchets par cartons. Tous les papiers sont rassemblés et le plastique et le fer, on les mets dans une poubelle à part", précise le scout. 

La philosophie des scouts du Mont-Dore : savoir interagir avec tout le monde. Des valeurs nécessaires pour promouvoir le vivre ensemble, sans oublier la débrouillardise et l’autonomie. 

Savoir préparer sa brouette, faire la cuisine, organiser un jeu, faire un feu et préparer son riz. Des activités ponctuées ce week-end de moment de plaisir au travers de balades en forêt, de baignades et de visites historiques, dans un cadre idyllique. 

Le reportage de Karine Arroyo et David Sigal :