Ils ont tenu à se mobiliser pour dénoncer les actes de violences contre un automobiliste et une femme à moto lors des tensions à Saint-Louis mardi.
Près de 200 habitants du Sud du Mont-Dore en colère après cette situation explosive. Pour Florent Perrin, président de l’Association citoyen mondorien, à l’origine de la mobilisation, ces actes sont graves et doivent être dénoncés. "On a failli avoir une morte hier et forcément, on s’est souvenu de ce qui est arrivé à Aurélie (décédée sur la RP1 en 2017, NDLR), expose-t-il. Donc on a voulu dire stop."
De nombreux motards présents
Parmi les personnes présentes hier soir, de nombreux motards qui empruntent quotidiennement la route provinciale qui traverse Saint-Louis. "C’est incompréhensible, se désole l’une d’entre elles. Ils ont leurs idées et combats politiques, peu importe, mais de là à frapper quelqu’un. On est libre de circuler et on n’a pas à nous embêter comme ça, pour un oui ou pour un non."
Une mobilisation qui aura été l’occasion d’interpeller Roch Wamytan. "On se pose des questions sur le président de la première institution calédonienne, également grand chef de la tribu de Saint Louis, explique Florent Perrin. Est-ce qu’il condamne ce qu’il se passe ? Aujourd’hui, il ne dit rien mais cela mérite un discours de soutien aux personnes qui ont été victimes des graves faits qui se sont déroulés mardi."
Un mardi de tensions
La journée de mardi aura été tendue sur cette route provinciale 1 qui traverse la tribu de Saint-Louis. Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors d’un barrage filtrant installé pour dénoncer le pacte nickel.
C’est dans ce contexte qu’une motarde a été agressée. Selon des proches de la victime, aurait été frappé avec des rondins de bois avant qu’on lui vole sa moto. Le parquet annonce l’ouverture d’une enquête pour vol et actes de violences.