Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont reculé sur la semaine, poussant le nickel à son cours le plus bas en un an, entre tensions commerciales, hausse des stocks en Asie et force accrue du dollar.
Le goût pour le risque des investisseurs a été diminué par la possibilité d'une nouvelle montée des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. Cependant, les analystes de la banque néo-zélandaise ANZ ont estimé que "la demande en métaux et en nickel devrait rester robuste à moyen terme." En attendant, les cours du nickel sont sur une pente glissante, cédant régulièrement du terrain, semaine après semaine.
La vigueur du dollar a encore pesé sur les métaux, dont le prix est fixé en billet vert, le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises diminuant. Les tensions commerciales pourraient commencer à affecter l'activité industrielle en Chine, alors "la baisse de l'activité chinoise devrait empêcher les matières premières industrielles de se ressaisir avant la fin de l'année", ont poursuivi les analystes. Et la Chine est le principal importateur de minerai et de ferronickel calédonien...
La vigueur du dollar a encore pesé sur les métaux, dont le prix est fixé en billet vert, le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises diminuant. Les tensions commerciales pourraient commencer à affecter l'activité industrielle en Chine, alors "la baisse de l'activité chinoise devrait empêcher les matières premières industrielles de se ressaisir avant la fin de l'année", ont poursuivi les analystes. Et la Chine est le principal importateur de minerai et de ferronickel calédonien...
Le cours rechute. C’est difficile, c’est négatif pour tous les producteurs mais surtout pour ceux, comme la Nouvelle-Calédonie, qui dépendent beaucoup du nickel et de la demande chinoise pour leur économie.
Robin Bahr directeur des analyses métaux SG Londres