Ce lundi, le nickel a bien résisté avant de chuter. Le métal côté au LME lâche 3,82 %, à 14.782 dollars la tonne, sur fond de guerre commerciale entre les Etats-Unis et le reste du monde. Tous les producteurs, dont la Nouvelle-Calédonie, sont concernés.
Après les automobiles européennes, menacées, en fin de semaine dernière, d’une taxe de 20 %, le président américain envisage désormais de limiter les investissements chinois dans les entreprises technologiques et d’interdire les transferts de technologie vers la Chine, note le Wall Street Journal. Ces interdictions visent des secteurs comme l’aéronautique, la robotique, mais aussi les véhicules électriques, dont les batteries utilisent du cobalt et surtout du nickel. Problème, les investisseurs ont parié sur la flambée des prix de ces deux métaux, aujourd'hui ils s'interrogent et les cours baissent...
Reflet de l’aversion au risque, le yen a touché son cours le plus haut depuis deux semaines face au dollar, ce qui a soutenu, dans un premier temps, les achats de matières premières importées par la Chine et payées en dollars. Le rebond des prix du minerai de fer semblait même donner un caractère « inoxydable » au cours du nickel qui restait au-dessus du seuil des 15.000 dollars. Enfin, les stocks mondiaux du LME étaient passés la veille sous le seuil des 275.000 tonnes, un nouveau plus bas de 6 ans. La digue semblait donc solide, mais elle a fini par se fissurer sous la pression des tensions commerciales.
Le négociant londonien Marex Spectron est positif malgré tout, sa dernière note d’analyse indique lundi soir que « le nickel est le métal préféré des traders asiatiques, le plus demandé pour répondre à la demande des véhicules électriques ». Seul problème et de taille, les inquiétudes entourant la guerre commerciale mondiale demeurent élevées et tant qu’elles le seront, le nickel et les métaux industriels en pâtiront.
Reflet de l’aversion au risque, le yen a touché son cours le plus haut depuis deux semaines face au dollar, ce qui a soutenu, dans un premier temps, les achats de matières premières importées par la Chine et payées en dollars. Le rebond des prix du minerai de fer semblait même donner un caractère « inoxydable » au cours du nickel qui restait au-dessus du seuil des 15.000 dollars. Enfin, les stocks mondiaux du LME étaient passés la veille sous le seuil des 275.000 tonnes, un nouveau plus bas de 6 ans. La digue semblait donc solide, mais elle a fini par se fissurer sous la pression des tensions commerciales.
Le négociant londonien Marex Spectron est positif malgré tout, sa dernière note d’analyse indique lundi soir que « le nickel est le métal préféré des traders asiatiques, le plus demandé pour répondre à la demande des véhicules électriques ». Seul problème et de taille, les inquiétudes entourant la guerre commerciale mondiale demeurent élevées et tant qu’elles le seront, le nickel et les métaux industriels en pâtiront.