C’est parti pour « Danse ma ville » 2019

Pour la 9ème édition, la ville de Nouméa a mis en place pour les 11-15 ans des ateliers de hip-hop, dance-hall, afrobeat, breakdance, salsa, danses traditionnelles et modernes toutes les semaines dans trois maisons municipales de quartier et trois collèges. 
Six chorégraphes, six coachs au talent indéniable accompagnent chacun un groupe jusqu’à la grande finale d’octobre. Simane, Raïssa, l’association polynesian Vaka, Zacharie, Babou et Dizzy.
L’opération a été lancée ce mercredi après midi au kiosque à musique où des centaines de personnes ont pu assister aux différentes opérations des danseurs.
 

Le partage

Zacharie fait partie de l’aventure, il a 18 ans et enseigne le break dance depuis qu’il a 10 ans.
« C’est prendre des responsabilités, partager son savoir, ses valeurs, c’est beaucoup de partage, d’ambiance avec les enfants, et leur montrer le chemin de la danse » 
Raïssa est danseuse afro, elle partage généreusement son savoir-faire.
« Je sens que çà leur apporte beaucoup de joie, beaucoup de bonheur, çà permet à certains d’oublier les soucis qu’ils ont peut être à la maison, et tout simplement de venir s’exprimer dans une discipline qui leur plaît. C’est un peu une découverte de soi-même et si on a déjà le coter our le faire, c’est déjà une très bonne qualité. Le plus important c’est de s’amuser ».
Dizzy a 21 ans, il a commencé la dance hall depuis quelques années en observant les autres.
« J’attends beaucoup humainement surtout parce que j’aime beaucoup échanger. J’apprends des autres et je pense que les autres peuvent apprendre aussi beaucoup ». 
 

Inscriptions jusqu’au 21 juin

Les inscriptions sont ouvertes depuis hier jusqu’au 21 juin dans toutes les maisons municipales de quartier de Nouméa où dans l’un des trois collèges participants. 
Adrien Leleivai, référent événementiel à la mairie de Nouméa.
« A partir de la semaine prochaine, le 20 mai, débuteront les ateliers dans les maisons de quartier (Vallée des Colons, Rivière Salée, espace aérodrome à Magenta) et les collèges (Mariotti, Tuband et Kaméré). Avec Danse ma ville, on est sur de l’initiation. On n’est pas forcément obligé d’être un bon danseur, au contraire, c’est l’occasion d’apprendre les bases de la danse. C’est l’occasion de pouvoir s’exprimer, un tremplin et au -delà, de prendre la parole, de pouvoir exprimer certaines choses au travers de la chorégraphie ».
Découvrez les images de Patrick Nicar 
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